MAP Afrique du Sud/campagne électorale : Le calme qui précède la tempête MAP Ouverture à Johannesburg de la Table ronde africaine sur le climat MAP Nairobi: Début de la réunion ministérielle préparatoire au Sommet africain sur les engrais et la santé des sols, avec la participation du Maroc MAP Togo : le président Gnassingbé promulgue la nouvelle Constitution pour un régime parlementaire MAP Afrique du Sud: cinq morts et 49 piégés après l’effondrement d’un immeuble (nouveau bilan) MAP Le Burkina Faso dénonce une « immixtion » de l’UE à la suite d’un rapport accusant l’armée burkinabè MAP Sommet des affaires USA-Afrique à Dallas: Les opportunités d’investissement au Maroc mises en avant lors d’une table ronde MAP La Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains organise un concours de mémorisation et de récitation du Saint Coran au Bénin AIP Le président Bassirou Diomaye Faye en visite à Abidjan ce mardi 7 mai 2024 AIP Le Festival « Fest’Kan » célébré à Kointan pour consolider l’entente et la cohésion

Vers la création d’un cadre de réflexion entre le CNLVC et les chercheurs sur la transformation des produits locaux


  29 Octobre      39        Société (45236),

 

Abidjan, 29 oct 2021 (AIP)- Le Conseil national de lutte contre la vie chère (CNLVC) a rencontré jeudi 28 octobre 2021, les chercheurs de l’Université Nangui Abrogoua (Abobo – Adjamé) engagés dans la transformation des produits locaux, notamment de la banane plantain, afin de créer un cadre de réflexion intellectuelle sur cette thématique et encourager la transformation de ces produits.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des activités du CNLVC en faveur de l’initiative « Mois d’octobre, mois du consommer local » . Il a permis au Conseil d’observer le travail abattu par les chercheurs qui sont à l’origine du procédé de transformation de la banane plantain mûre en semoule.

La transformation de banane sénescente en semoule mise au point par les chercheurs de l’Université Nangui Abrogoua vient résoudre le problème de la conservation de cet aliment. En effet, en pleine saison, la banane plantain est à profusion sur le marché. Malheureusement, entre 300 000 et 400 000 tonnes de banane qui pourrissent chaque année en Côte d’Ivoire, soit 30 à 40% de la production totale.

Dr N’Guessan Akissi Arlette, dont la thèse de Doctorat a porté sur ce projet, a expliqué que la semoule de banane plantain, un met connu en pays Baoulé et Agni, est généralement conservé que tout au plus trois jours. Les travaux effectués ont consisté à élaborer un procédé qui permet de transformer la banane plantain en semoule qui peut se conserver plus d’un an.

Il a exhorté les populations à consommer local, à adopter cette semoule qui a la même qualité que le couscous à base de blé. « Si nous-mêmes ne consommons pas ce que nous produisons qui d’autres le fera?», s’est interrogé l’enseignant chercheur Tia Jean Gonety, également directeur du laboratoire de Bio catalyse et de Bio procédés de l’Université Nangui Abrogoua.

La secrétaire exécutive du CNLVC, Dr Ranie-Didice Bah-Koné s’est réjouie du fait qu’en Côte d’Ivoire, il y ait des chercheurs qui trouvent des solutions répondant aux besoins des consommateurs, et impactant positivement le quotidien des populations . Elle a assuré les chercheurs du soutien du Gouvernement qui ambitionne l’industrialisation du pays, d’où la nécessité d’appuyer et promouvoir la transformation des produits locaux.

« Mois d’octobre, mois du consommer local » est une initiative de l’Union Économiques et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) qui vise à susciter des changements dans les habitudes de consommation des populations pour les amener à privilégier les produits locaux.

Dans la même catégorie