Dakar, 21 mai (APS) – Le Secrétaire général du ministre de la Culture et de la Communication, Habib Léon Ndiaye, a appelé vendredi, à œuvrer au maintien du patrimoine culturel qu’il faut léguer aux générations futures.
’’Cette ferveur culturelle que nous avons aujourd’hui, témoigne à suffisance de la richesse de notre patrimoine culturel, des interrelations culturelles qui existent entre les différents groupes ethniques et nous met résolument dans l’obligation d’œuvrer à maintenir ce patrimoine culturel et à le léguer aux générations futures’’, a dit le secrétaire général.
M. Ndiaye a présidé la cérémonie d’ouverture à la Place du souvenir africain de la Journée mondiale sur la diversité culturelle pour le dialogue et le développement.
C’était en présence de l’invité d’honneur, parrain de la journée, la nouvelle cour royale du Sine, dirigée par le Roi (Maad A Sinig) Niokhobaye Fatou Diène Diouf et du représentant du roi d’Oussouye.
Le roi du Sine très engagé dans la préservation de la culture et les traditions a reçu les honneurs des représentants des autres ethnies du Sénégal, Diolas, Ndiagos, Lébous, Maures, Laobés, etc., parés d’uniformes traditionnels.
Ils ont présenté au roi et à sa délégation la richesse de leur culture à travers des pas de danse et de chants.
La Journée mondiale de la diversité culturelle célébrée au Sénégal à l’instar des autres pays du monde a été proclamée le 21 mai de chaque année par l’Assemblée Générale des Nations Unies suite à la Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle en Novembre 2001.
Elle est organisée par le Réseau des acteurs socioculturels du Sénégal (RASCS) avec pour thème « Le cousinage à plaisanterie, facteur de paix et de cohésion sociale », introduit par Papa Massène Sène, ancien secrétaire général du ministère de la Culture.
Pour le Secrétaire général du ministère de la Culture, « en cette période trouble que traverse le monde, il est important de cultiver cette culture de la paix et d’en faire la promotion ».
Habib Léon Ndiaye estime que la culture de la paix va de pair avec la diversité culturelle.
« Au regard des évènements qui se sont déroulés récemment au Sénégal, nous avons jugé léguer ce patrimoine important qu’est le cousinage à plaisanterie à la jeune génération. Il faudrait que l’on puisse s’appuyer sur des sources endogènes de nos cultures qui permettront de vivre mieux et en harmonie », a expliqué Babacar Diouf, membre du RASCS.
Il s’agit aussi, a-t-il ajouté, de renforcer la contribution légitime des institutions coutumières et traditionnelles dans la relance des activités culturelles mais surtout dans la prévention et la gestion des conflits.
Le Réseau des acteurs socioculturels du Sénégal compte initier le ‘’Prix Youssou Ndour de l’entreprenariat culturel’’ pour récompenser le projet culturel le plus ‘’innovant’’.
’’Le modèle le plus abouti que nous avons est ce que fait Youssou Ndour, c’est un chanteur qui a fait ses humanités dans le pays, il a commencé par une entreprise culturelle et aujourd’hui, il est parmi les plus grands champions du Sénégal en matière de création d’emplois, c’est un exemple’’, a dit M. Diouf