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COP 26 : plaidoyer pour une compensation en faveur de la RDC dans le domaine des infrastructures


  1 Novembre      21        Environment (3678),

   

Kinshasa, 1er novembre 2021 (ACP). – Alain Engunda Ikala, juriste et expert en droit de l’environnement et en droit minier, a plaidé lundi à Kinshasa pour que lors de la 26ème Conférence des parties sur le climat qui se déroule à Glasgow en Ecosse (Royaume Uni) du 1er au 12 novembre 2021, il y ait une compensation en faveur de la RDC pour un investissement dans les infrastructures.

Dans un entretien qu’il a eu avec l’ACP, il a déclaré : « une compensation oui, pas une rente. Le monde doit aider la RDC à s’aider elle-même ». Il a précisé que cette compensation doit permettre d’investir effectivement dans les infrastructures, notamment l’énergie renouvelable et l’hydro-électricité.

Il a appelé la vice-Première ministre et ministre congolaise de l’Environnement et du Développement durable (EDD), Eve Bazaïba, à insister, au cours de ces assises, sur la compensation devant permettre à la RDC d’investir dans les domaines qui diminuent la déforestation.

« Si la RDC n’a pas les moyens pour donner des alternatives à ceux-là qui utilisent le charbon de bois, la planète risque de perdre une grande partie de la forêt du bassin du Congo qui est une solution contre le réchauffement climatique », a souligné M. Alain Engunda. Il pense que la population doit avoir accès aux énergies propres qui, selon lui, permettent de protéger la forêt et de maintenir la capacité de stockage de carbone, contribuant ainsi à la régulation du climat.

Pour un plan national de lutte contre la déforestation

L’expert en droit de l’environnement et en droit minier Engunda soutient l’élaboration d’un plan national de lutte contre la déforestation qui détermine plusieurs actions à mener, notamment l’investissement dans l’hydro-électricité.

Il a laissé entendre que construire un barrage dans une aire protégée n’est pas possible à première vue, étant donné que la loi sur la conservation interdit toute activité qui va à l’encontre des objectifs de cette conservation.

« Cependant, avec l’autorisation de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), c’est possible ». Il a précisé que cette autorisation est conditionnée par la prise en compte de l’objectif de la conservation dans l’investissement.

M. Engunda plaide également pour l’aspect contraignant des engagements qui seront pris à la COP 26. Le défi est d’amener de nouvelles mesures pour respecter les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre promis lors de la COP de Paris.

Selon lui, la réussite de la COP 26 dépendra des pays pollueurs, notamment la Chine et les Etats-Unis. Certains de ces pays pollueurs n’ont pas respecté les engagements pris à la Conférence sur le climat de Paris.

La 26ème Conférence des parties sur le climat (COP 26) est le premier sommet où les pays évalueront les progrès réalisés

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