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Côte d’Ivoire-AIP/ Les autorités consulaires de la CEDEAO renforcent leurs capacités dans la lutte contre l’apatridie


  12 Novembre      31        Society (33436),

   

Abidjan, 12 nov 2021 (AIP)- Un atelier de renforcement des capacités des autorités consulaires des représentations diplomatiques des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la question de l’apatridie dans la sous-région s’est ouvert jeudi 11 novembre 2021, à Abidjan.

Cet atelier qui s’étend sur deux jours, est piloté par le ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, à travers la Direction d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (DAARA), en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).

Il vise à renforcer les capacités des consuls des pays membres de la CEDEAO, en matière d’apatridie, dans le cadre de la coopération sous régionale, en vue de faciliter les missions de la Commission nationale d’éligibilité au statut d’apatride (CNESA) et de la Commission nationale de recours au statut d’Apatride (CNRSA), a déclaré le directeur de la DAARA, l’ambassadeur Tobokoué Koyéman François.

La Côte d’Ivoire a ratifié le 13 septembre 2013, les deux conventions internationales de 1954 et 1961, portant respectivement sur le statut des apatrides et sur la réduction des cas d’apatridie. A cet effet, lors d’une conférence régionale tenue en février 2015 à Abidjan, les pays de la CEDEAO se sont fermement engagés à l’élaboration des plans nationaux pour l’éradication de l’apatridie dans la sous-région à l’horizon 2024.

C’est dans ce cadre que le pays a pris un ensemble de mesures, notamment, l’élaboration d’un Plan national pour l’éradication de l’apatridie (PANECI) en 2020 dont la mise en œuvre s’est concrétisée, entre autres, par la signature des arrêtés interministériels en septembre 2020 portant création, organisation et fonctionnement de la CNESA et la CNRSA. Ces commissions ont pour mission de statuer sur les demandes de statut d’apatride. Ce qui donne lieu à la mise en branle de la protection internationale dont l’aboutissement final est le rattachement des demandeurs soit à un Etat soit à leur naturalisation comme solution durable, a expliqué l’ambassadeur Tobokoué.

Cet atelier qui poursuit l’objectif d’éradiquer l’apatridie dans la sous-région, permettra aux agents consulaires d’être au même niveau d’information dans les procédures d’état civil dans leurs pays respectifs et de coordonner les actions gouvernementales dans la lutte contre ce fléau, a soutenu le diplomate ivoirien chargé de la lutte contre l’apatridie.

Le représentant adjoint de l’UNHCR Côte d’Ivoire, Leonidas Nkurunziza, a saisi l’opportunité que présente la réunion « pour féliciter et encourager la Côte d’Ivoire pour toutes les avancées accomplies dans la lutte contre l’apatridie ».

Pour lui, cet atelier est un premier pas dans la coopération de la Côte d’Ivoire et le HCR avec les pays de la CEDEAO. La Côte d’Ivoire a accueilli beaucoup de ressortissants de la sous-région. Cette coopération avec les missions diplomatiques de la sous-région est indispensable car le pays ne peut travailler en vase clos. La majorité des personnes à risque d’apatridie qui vivent en Côte d’Ivoire proviennent des pays frontaliers, a-t-il indiqué.

« L’objet de cette rencontre aujourd’hui est d’entrer en contact avec ces missions diplomatiques enfin que lorsque les personnes qui pensent qu’ils appartiennent à ces pays se rendent dans ces ambassades pour avoir des documents et que ces ambassades trouvent qu’elles ne remplissent pas les conditions pour avoir ces documents, puissent les envoyer au HCR ou à la DAARA afin d’être présentées à la Commission d’éligibilité. Nous avons besoin d’étudier les cas qui sont rejetés au niveau des ambassades », a affirmé M. Nkurunziza.

L’apatride, c’est l’individu qui n’a pas de nationalité, qui a des difficultés ou qui est dans l’impossibilité de prouver qu’il est d’un quelconque pays. Il est sans patrie. Outre des ressortissants de la CEDEAO, de nombreux enfants nés dans les régions reculées du pays sont à risque d’apatridie, car n’ayant aucun acte de naissance.

En Côte d’Ivoire, 400 000 enfants supplémentaires ont bénéficié de l’enregistrement des naissances d’enfants d’âge scolaire, réduisant leur risque d’apatridie et contribuant ainsi, à leur assurer l’accès à l’éducation, soutenu le directeur de la DAARA.

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