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Côte d’Ivoire-AIP/International/ Djibouti réaffirme son ambition de siéger en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies (Communiqué)


  8 Février      14        Coopération (1171),

   

La République de Djibouti réaffirme son ambition, annoncée dès la fin 2016, de siéger en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2021-2022, rapporte African Media Agency (AMA).

Cinq des dix membres non permanents du Conseil de sécurité seront élus à l’occasion de la 74e session de l’Assemblée générale des Nations unies qui se tiendra en juin 2020 à New York. Un de ces cinq sièges revient statutairement à l’Afrique et, selon la tradition de rotation régionale adoptée par l’Union africaine, c’est au tour de l’Afrique de l’Est de postuler.

Dans ce contexte, Djibouti conteste formellement le processus mené au sein de l’Union africaine qui a abouti à la candidature concurrente du Kenya. Ce processus s’est déroulé en contravention des règles et des traditions de l’organisation. Djibouti souligne que les textes prévoient que, en cas de candidatures multiples ou d’absence de consensus, les États sont départagés selon deux principes,  celui de la dernière rotation et celui de la fréquence.

Dans les deux cas de figure, la candidature de Djibouti aurait dû s’imposer. En effet, Djibouti a servi au Conseil de sécurité pour la dernière fois en 1993-1994 et le Kenya en 1997-1998. En outre, Djibouti n’a servi qu’un seul mandat dans toute son histoire (1993-1994) et le Kenya deux mandats (1977-1978 et 1997-1998).

Cette candidature symbolise aussi la nécessité de prendre en compte la contribution des « petites nations » (small states) aux décisions qui déterminent l’avenir de la planète, en particulier en ce qui concerne la question du changement climatique. La superficie et la taille de l’économie ne peuvent pas être les seuls facteurs pour être élu au Conseil de sécurité.

La République de Djibouti considère sa candidature comme légitime et comme étant celle de l’Afrique réunie. En conséquence, elle entend la défendre et la promouvoir jusqu’au vote devant l’Assemblée générale des Nations unies, en juin 2020.

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