Abidjan, 26 avr (AIP)- Des experts tant nationaux qu’internationaux de l’enseignement supérieur entament une étude sur le bilan de la mise en œuvre de la réforme du système LMD (Licence-Master-Doctorat) dans les universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire.
Un atelier de lancement de cette étude qui va durer au plus deux mois, s’est ouvert ce vendredi, à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, en vue d’évaluer les acquis voire les difficultés du déploiement de ce système et faire des recommandations utiles pour une appropriation de la logique LMD dans les établissements d’enseignement supérieur.
Selon l’expert français Philippe Dulbecco, au terme de l’atelier, des missions seront organisées dans toutes les universités et grandes écoles publiques de Côte d’Ivoire pour des entretiens avec les acteurs dont la gouvernance des universités et structures sous tutelle du ministère de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les étudiants et les référents.
Représentant le ministre de Tutelle à la cérémonie de l’ouverture, l’Inspecteur général Germain Gourène a salué l’opportunité cette étude bilan, sept années après le basculement intégral vers le LMD par la Côte d’Ivoire.
Selon lui, l’enseignement supérieur ne doit pas être déconnecté des besoins du monde socio-économique mais plutôt adapté à l’évolution de notre temps et orienté vers l’intégration généralisée dans les pratiques pédagogiques. D’où la volonté affichée du Président Alassane Ouattara et de son gouvernement « de continuer de faire de notre système d’enseignement supérieur et de recherche, une priorité ».
La mise en œuvre du LMD en Côte d’Ivoire bénéficie du soutien technique et financier de l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D).
Le Conseiller à la Coopération et à l’action culturelle de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, Patrice Thevier, a réitéré l’engagement de son pays qui « met l’éducation au premier rang de sa stratégie à l’internationale », à accompagner la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de la réforme du LMD.
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