Libreville, 14 Novembre (AGP) – La candidate Paulette Missambo a été élue présidente de l’Union nationale (UN), avec 328 voix soit 50,83% de suffrages contre 208 voix soit 49,17% pour Paul Marie Gondjout. C’était à l’issue du congrès ordinaire du parti politique d’opposition, qui s’est tenu ce samedi 13 novembre dans la commune d’Akanda.
«Ce soir nous vivons la victoire de la démocratie. Comme en 2016, nous venons d’administrer une leçon de démocratie au Gabon, car c’est une première à l’intérieur d’un parti politique. Je suis heureuse de cette victoire collective. Et je remercie le bureau du congrès parce que cela n’a pas été facile pour eux. Ils ont fait leur devoir: celui de permettre de donner un visage à l’Union nationale. Je remercie également l’équipe de Paul Marie Gondjout, qui a su jouer le jeu de la démocratie. Nous travaillerons tous ensemble pour un Gabon pour tous», a déclaré Paulette Missambo, suite à sa victoire à la présidence de l’Union Nationale, avant de conclure «La campagne a été belle, rude et intense, mais elle se termine finalement comme dans une famille, la famille de l’Union nationale (…) et nous allons pouvoir continuer à travailler ensemble.
C’est avec un score de 328 voix, soit 50,83% de suffrages que la nouvelle chef de file des unionistes a triomphé sur son adversaire, Paul Marie Gondjout, gendre du président sortant Zacharie Myboto, qui pour sa part, a obtenu 208 voix soit 49,17% de suffrage. Une victoire qui s’est jouée à quelques voix en faveur de Missambo.
Pour sa part, le candidat malheureux à cette élection, Paul-Marie Gondjout, a humblement accepté sa défaite, tout en saluant la tenue de cette élection qui, pour lui, constitue une grande première dans l’histoire des partis politiques au Gabon.
«L’exercice auquel nous avons été appelés ce matin, c’est-à-dire l’élection du nouveau bureau national de l’Union nationale est une première au Gabon. Il faut que nous puissions tous à l’Union nationale, nous en féliciter, car nul parti dans ce pays, depuis le retour de la démocratie, n’a jamais organisé une élection pour élire à la tête de son parti ses dirigeants. Ce que nous avons fait aujourd’hui est regardé, non pas seulement au Gabon, mais sur l’ensemble du continent africain», s’est-il félicité, assurant à sa présidente que lui et sa liste seront toujours là avec elle pour le rayonnement du parti.
Réunis en congrès ordinaire, en vue du renouvellement des instances dirigeantes de leur formation politique, 612 congressistes, issus des neuf provinces du Gabon, parmi les 654 enrôlés, ont choisi leur nouveau leader, pour les quatre prochaines années, après plusieurs reports de ce congrès.
