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LA RAPPORTEUSE SPECIALE DES NATIONS UNIES EXHORTE LE GOUVERNEMENT A FAIRE PLUS


  3 Juin      10        Politics (18688),

   

Lomé, 3 juin (ATOP) – Le Centre d’Information des Nations Unies (CINU) a organisé le vendredi 31 mai à Lomé une conférence de presse consacrée aux formes contemporaines d’esclavage.
L’entretien a été animé par la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur ce fléau, Mme Bhoola Urmila, au terme d’une visite d’une semaine à Lomé, Tabligbo et Sokodé. La conférencière s’est dite surprise par le fait qu’au Togo, les mineurs sont encore victimes des pires formes de travail des enfants en tant que domestiques dans les maisons privées, dans les champs agricoles ou le secteur minier. Elle a indiqué que nombre de ces enfants sont laissés pour compte dans les efforts de développement du pays, alors que le Togo s’est engagé dans l’atteinte des objectifs de développement durable de l’ONU qui exhorte les pays à « ne laisser personne pour compte » et à mettre fin aux pires formes de travail des enfants d’ici 2025. L’oratrice a souligné qu’ « à l’heure actuelle, le gouvernement togolais ne fait pas assez pour prévenir et résoudre le problème du travail des enfants en veillant à ce que ces derniers aient pleinement accès à une éducation de qualité. Les parents pauvres continuent de lutter pour envoyer leurs enfants à l’école en raison des coûts indirects de l’éducation qui les rendent vulnérables au travail des enfants ».
L’experte indépendante de l’ONU a également évoqué la pratique culturelle d’adoption, le mariage des enfants, les enfants accusés de sorcellerie qui, a-t-elle dit, conduisent à la violence et causent des torts horribles, exhortant le gouvernement à mettre fin à de telles pratiques. Mme Bhoola a, en revanche, félicité le gouvernement pour avoir pris des dispositions pour se conformer à ses obligations internationales en matière de protection des droits de l’Homme et adopté les lois nationales interdisant le travail forcé, le travail des enfants, la mendicité et les conditions de travail et de vie abusives dans ses réformes en matière du droit pénal de 2015.
Ce rapport sera présenté au conseil des droits de l’Homme des Nations Unies en septembre 2020.

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