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LA VENTE DE MAILLOTS, AUTRE BAROMÈTRE DE LA CAN DES LIONS


  13 Janvier      41        Sport (7844),

   

Dakar, 12 jan (APS) – Les commerçants spécialisés dans la vente des maillots semblent miser sur une montée en régime de l’équipe du Sénégal pour espérer de meilleures affaires, ce marché semblant pour l’instant peu emballé par la grand-messe du football africain, débutée dimanche au Cameroun.

Au rond-point Sham, à l’intersection de la Médina et de la Gueule Tapée, deux quartiers populaires dakarois, Ibrahima Ndour a fini d’installer son étal de maillots principalement, malgré une matinée bien brumeuse dans la capitale sénégalaise.

Il a commencé à écouler des maillots depuis quelques jours, anticipant sur le type d’engouement que suscitait il y a quelques années l’équipe nationale du Sénégal pendant la Coupe d’Afrique des nations (CAN) ou lors de ses campagnes pour le Mondial.

Mais des propres aveux du commerçant, « pour l’instant, les clients n’affluent pas. On attend de voir les premiers matchs du Sénégal ».

De fait, observe Abdoulaye Gadiaga, la vente des maillots est un marché dont les indices dépendent surtout des résultats de l’équipe nationale de football, en période de Can principalement.

Si le Sénégal gagne, les supporteurs sénégalais sont généralement « tous contents et chacun a tendance à acheter un maillot ou un drapeau pour soutenir l’équipe nationale », analyse-t-il.

« L’équipe doit être forte mentalement et savoir tuer les matchs. Nous avons le potentiel qu’il faut pour soulever la Coupe et on va le faire », ajoute, enthousiaste, Gadiaga, dont l’étal se trouve au marché Sandaga, dans le centre-ville dakarois.

Sekouna Fofana, infographiste, possède à la Gueule Tapée (rue 61), un atelier de conception de maillots, de drapeaux et d’écharpes de l’équipe nationale, activité dans laquelle ce trentenaire opère depuis quelques années.

A l’entrée de son atelier, des maillots déjà confectionnés sont entassés dans un coin, trois machines installées au milieu de la pièce roulent sans arrêt. A plein régime.

Des étoffes de tissus rouge, jaune et vert, éparpillées par terre, sont la matière première de ses articles, maillots, drapeaux ou drapelets et autres écharpes aux couleurs nationales.

« A vrai dire, nous n’avons pas beaucoup vendu mais je ne suis pas du tout inquiet, car nous avons reçu beaucoup de commandes. Nous espérons vraiment que les choses vont changer positivement », dit Sekouna Fofana, qui finance ses activités sur fonds propres.

Le hic, cependant, c’est que les clients jugent que les maillots sont cette année plus chers que d’habitude, ce que certains commerçants ont tendance à admettre facilement.

« Un maillot qui coûte 8000 francs CFA, c’est trop cher », se plaint une cliente qui vient juste de s’offrir une pièce au marché Sandaga.

« J’en ai acheté car je veux accompagner l’équipe nationale jusqu’à la victoire finale. Cette année, je crois que nous allons soulever le trophée », ajoute-t-elle.

Des maillots, il y en a sur le marché à des prix variés, entre 3000 et 8000 francs CFA, contre 1.500 pour les écharpes et 300 francs CFA pour les brassards, selon Ibou Ndour.

« C’est vrai que les prix sont trop élevés, reconnait ce vendeur installé au marché Sandaga, mais je ne peux pas travailler à perte, donc je n’ai pas le choix ».

Il n’y a plus qu’à croiser les doigts à l’entendre, en misant sur de potentiels exploits des Lions.
ABD/BK/AKS

LA VENTE DE MAILLOTS, AUTRE BAROMÈTRE DE LA CAN DES LIONS


  13 Janvier      36        Sport (7844),

   

Dakar, 12 jan (APS) – Les commerçants spécialisés dans la vente des maillots semblent miser sur une montée en régime de l’équipe du Sénégal pour espérer de meilleures affaires, ce marché semblant pour l’instant peu emballé par la grand-messe du football africain, débutée dimanche au Cameroun.

Au rond-point Sham, à l’intersection de la Médina et de la Gueule Tapée, deux quartiers populaires dakarois, Ibrahima Ndour a fini d’installer son étal de maillots principalement, malgré une matinée bien brumeuse dans la capitale sénégalaise.

Il a commencé à écouler des maillots depuis quelques jours, anticipant sur le type d’engouement que suscitait il y a quelques années l’équipe nationale du Sénégal pendant la Coupe d’Afrique des nations (CAN) ou lors de ses campagnes pour le Mondial.

Mais des propres aveux du commerçant, « pour l’instant, les clients n’affluent pas. On attend de voir les premiers matchs du Sénégal ».

De fait, observe Abdoulaye Gadiaga, la vente des maillots est un marché dont les indices dépendent surtout des résultats de l’équipe nationale de football, en période de Can principalement.

Si le Sénégal gagne, les supporteurs sénégalais sont généralement « tous contents et chacun a tendance à acheter un maillot ou un drapeau pour soutenir l’équipe nationale », analyse-t-il.

« L’équipe doit être forte mentalement et savoir tuer les matchs. Nous avons le potentiel qu’il faut pour soulever la Coupe et on va le faire », ajoute, enthousiaste, Gadiaga, dont l’étal se trouve au marché Sandaga, dans le centre-ville dakarois.

Sekouna Fofana, infographiste, possède à la Gueule Tapée (rue 61), un atelier de conception de maillots, de drapeaux et d’écharpes de l’équipe nationale, activité dans laquelle ce trentenaire opère depuis quelques années.

A l’entrée de son atelier, des maillots déjà confectionnés sont entassés dans un coin, trois machines installées au milieu de la pièce roulent sans arrêt. A plein régime.

Des étoffes de tissus rouge, jaune et vert, éparpillées par terre, sont la matière première de ses articles, maillots, drapeaux ou drapelets et autres écharpes aux couleurs nationales.

« A vrai dire, nous n’avons pas beaucoup vendu mais je ne suis pas du tout inquiet, car nous avons reçu beaucoup de commandes. Nous espérons vraiment que les choses vont changer positivement », dit Sekouna Fofana, qui finance ses activités sur fonds propres.

Le hic, cependant, c’est que les clients jugent que les maillots sont cette année plus chers que d’habitude, ce que certains commerçants ont tendance à admettre facilement.

« Un maillot qui coûte 8000 francs CFA, c’est trop cher », se plaint une cliente qui vient juste de s’offrir une pièce au marché Sandaga.

« J’en ai acheté car je veux accompagner l’équipe nationale jusqu’à la victoire finale. Cette année, je crois que nous allons soulever le trophée », ajoute-t-elle.

Des maillots, il y en a sur le marché à des prix variés, entre 3000 et 8000 francs CFA, contre 1.500 pour les écharpes et 300 francs CFA pour les brassards, selon Ibou Ndour.

« C’est vrai que les prix sont trop élevés, reconnait ce vendeur installé au marché Sandaga, mais je ne peux pas travailler à perte, donc je n’ai pas le choix ».

Il n’y a plus qu’à croiser les doigts à l’entendre, en misant sur de potentiels exploits des Lions.
ABD/BK/AKS

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