Dr Ingala Amasa, nouvel agrégé de l’enseignement supérieur en médecin
Kinshasa, 14 déc. 2018 (ACP) – Le grade d’agrégé de l’enseignement supérieur en médecine a été conféré jeudi, au chef de travaux Ingala Amasa, après une soutenance publique de la thèse d’agrégation en médecine et de la dispensation d’une leçon publique portant respectivement sur «l’Hypovitaminose D sévère et infection A, Epstein –Barr virus dans l’étiopathogenie des léiomyomes utérins chez la femme congolaise de Kinshasa » et sur « les tumeurs bénignes du sein ».
Le récipiendaire a défini dans cette dissertation doctorale de 138 pages, subdivisée en quatre chapitres, les léiomyomes utérins(LMU) comme des tumeurs bénignes du myomètre. Ces LMU, a-t-il dit, est un problème de santé publique en termes d’importance, d’altération de la santé de la femme et du coût de la prise en charge.
Il a conseillé la consommation notamment des poissons, des champignons, des produits laitiers, les jaunes d’œuf pour réduire la carence en vitamine D.
Par ailleurs, le président du jury de cette thèse, le Pr Muyembe Tamfum, le promoteur de ladite thèse, le Pr Mputu Lobota et les professeurs Mboloko Esimo et Chirimwami Bulakali qui ont aussi examiné cette dissertation, ont formulé des recommandations au Dr Ingala dans le cadre de la mise sur pied d’un programme de lutte contre des léiomyomes utérins à travers un projet à soumettre au ministre de la Santé publique pour aider les femmes victimes de cette maladie.
Ils ont également recommandé au récipiendaire à s’engager désormais dans la formation d’autres médecins au département de gynécologie –obstétrique de la faculté de médecine de l’UNIKIN en vue de renforcer les ressources humaines dans ce domaine.
Ils ont apprécié à juste valeur l’originalité de cette étude qui met un accent sur les nombreuses formes symptomatiques qui sont souvent diagnostiqués au cours d’un examen gynécologique. ACP/Kayu/KGD/JFM
La sécurisation de la candidature féminine au cœur d’un atelier de la LIFCE
Kinshasa, le 13 décembre 2018 (ACP).- La ligue des femmes congolaises pour les élections (LIFCE), a ouvert jeudi, à la maison des élections, un atelier d’échange autour de la sécurisation de la femme candidate et des suffrages exprimés en sa faveur.
Pour la coordinatrice de cette structure, Thérèse Dikangu, cet atelier de deux jours permettra aux femmes candidates de débattre des questions liées au processus électoral en RDC, aux violences auxquelles elles sont exposées en période électorale ainsi qu’aux droits de la femme dans ce processus.
En réponse aux inquiétudes de ces femmes sur la tenue ou non des élections à la date du 23 décembre 2018, et, ce, après l’incendie déclaré d’un des entrepôts de la CENI à Kinshasa, Mme Elodie Ntamuzinda W’igulu, membre de la plénière de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et représentante personnelle du président de la centrale électorale à ses assises, a assuré ces femmes de la poursuite, sans faille, des activités de son institution, conformément à son calendrier électoral.
Signalons par ailleurs, qu’outre la centrale électorale, la mission onusienne au Congo était aussi représentée à ces assises. ACP/Kayu/KGD/JFM