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LE SÉNÉGAL EXPOSE LES ACTIONS DE SA LUTTE CONTRE LA DROGUE À GENÈVE


  23 Mai      17        LeaderShip Feminin (11285),

   

Dakar, 22 mai (APS) – Le Sénégal a exposé mercredi à Genève, en marge de la 72ème Assemblée Mondiale de la Santé, les actions de sa lutte contre la drogue, les défis majeurs à relever et les ‘’prochaines étapes’’ de cette lutte.
Lors de la réunion organisée par l’ONUSIDA, Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye qui représentait le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a présenté une note qui fait la synthèse de l’intervention du Sénégal.

La Note ’’sur les aspects de santé liés aux politiques en matière de lutte contre la drogue en Afrique de l’ouest’’ exposée au cours de cette réunion souligne que ’’le Sénégal conformément aux recommandations des Nations Unies, de l’Union Africaine et de la CEDEAO se veut leader dans la lutte contre les drogues en Afrique de l’Ouest’’.

L’engagement de l’Etat se traduit par la mise en œuvre d’un plan stratégique multisectoriel coordonné par le comité interministériel de lutte contre la drogue(CILD), selon la Note transmise à l’APS.

Elle ajoute qu’au sein de la division de la santé mentale du Ministère de la Santé, il a été créé le bureau ‘’usage de substances psychoactives, addictions’’.

Le document signale que le Sénégal ’’est le premier pays dans la sous-région à avoir mis en place des activités de réduction de risque pour les Usagers de Drogues Injectables qui a abouti à la mise en place d’un centre de prise en charge intégré (CEPIAD) des addictions avec une dispensation de Méthadone’’.

Selon la même source, ’’ces deux activités ont contribué à la lutter contre la transmission du VIH chez les utilisateurs de drogue par voie injectable déjà fragilisés’’.

Depuis l’année dernière les universitaires sénégalais ont mis en place un diplôme d’Université (DU) d’addictologie à l’Université Cheikh Anta Diop, relève encore la Note, soulignant que le Sénégal ‘’s’est inscrit dans un processus de décentralisation des centres de prise en charge’’.

Deux sont déjà mis en place au niveau de Mbour et du Centre Hospitalier psychiatrique de Thiaroye, indique le document, ajoutant que la décentralisation à terme ‘’permettra d’offrir des soins de qualité à toutes les personnes dépendantes des drogues et désireuses d’être sevrée dans le respect des droits humains’’.

La Note fait état de ‘’défis majeurs’’ à relever notamment ‘’la mise en place d’un système de collecte de données fiables au niveau national, l’application des alternatives à l’incarcération pour les usagers de drogues qui ont maille avec la justice (…)’’.

Pour ‘’les prochaines étapes’’ de la lutte, il s’agira de favoriser ’’l’approche santé publique dans la lutte contre la drogue, l’accès aux soins aux usagers de drogues qui veulent se traiter contre leur addiction et le traitement comme l’alternance à l’incarcération pour les usagers de drogues qui ont des problèmes avec la justice’’.

Il est aussi question de ’’promouvoir la formation des personnels de santé et les acteurs de la société civile dans la prise en charge des addictions’’.

Le Sénégal ’’recommande vivement l’harmonisation des outils de prise en charge’’, estimant que certains pays de la CEDEAO ‘’n’ont pas bénéficié du plan Colombo même si celui-ci semble être la référence en terme de prise en charge dans la mesure où il permet de former des gens opérationnels’’.

Parmi les recommandations, il y a ’’la révision du lien drogue et prison (…), l’accessibilité des soins pour les jeunes et le genre féminin, la promotion de la spécialisation de la société civile’’.

La Note relève que ’’l’incarcération de personnes dépendantes expose ces dernières aux risques de sevrage, de stigmatisation et diminue leur chance de recevoir les soins nécessaires par rapport à leur état de santé’’.

’’Il faudra considérer les usagers de drogue comme des maladies et il faudra privilégier le traitement comme alternative à l’incarcération pour eux’’, lit-on dans le document.

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