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Le verrouillage de l’information favorise les fakenews (journaliste)


  20 Octobre      19        Media (1875),

   

Rabat, 20 oct.2018 (AIB)-Le verrouillage de l’information par les acteurs politiques et économiques, constituent un terrain fertile pour la prolifération des fakenews, a estimé vendredi, le journaliste marocain Mohamed Douyeb, appelant à une responsabilité collective contre le fléau de la désinformation.
«Tant que l’accès à l’information est verrouillé, c’est un terrain fertile pour les fakenews .
Les hommes politiques, les acteurs économiques enrichissent parfois les fakenews, en ne voulant pas accorder d’informations», a affirmé Mohamed Douyeb.
L’expert en médias et contenus des organisations s’exprimait vendredi à Rabat (Maroc), lors d’un panel sur le Fact checking (vérification des faits), organisé par la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA).
Selon M. Douyeb, les fakenews ne se résument plus aux informations erronées véhiculées par les politiques, mais des techniques de désinformation massive, orchestrées par de puissantes plateformes sur le net.
«Je pense que c’est une responsabilité morale et politique. Si on se dit que seuls les médias sont concernés (par les fakenews), on se trompe, car ce sont des cibles faciles», a-t-il estimé.
«Les médias se trompent, font des erreurs et se rectifient. C’est ça le travail des professionnels. Le problème se pose quand une information erronée est diffusée avec une intention malveillante derrière et c’est très compliqué de gérer ce type de fakenews», a renchéri Aïcha Akalay.
Pour la directrice de publication du magasine marocain TelQuel, les médias disposent de très peu de moyens humains et techniques pour vérifier tout ce qui circule (sur le net).
«Le fact checking demande une vérification instantanée que les médias ne peuvent pas faire de manière aisée», a-t-elle expliqué.
De l’avis de la directrice de l’information de la télévision marocaine 2M, Samira Sitail, face aux fakenews et aux influenceurs, les journalistes doivent rester professionnels, en respectant l’éthique et la déontologie qui encadrent leur métier.
Agence d’Information du Burkina
ata/ak

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