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OBJECTIFS CLIMATIQUES : UN RAPPORT DE L’OCDE SUGGÈRE AUX BAILLEURS DE PRIVILÉGIER LE DÉVELOPPEMENT


  29 Novembre      20        Environment (3678),

   

Dakar, 29 nov (APS) – Un nouveau rapport de l’Organisation de
coopération et de développement économiques (OCDE) exhorte les
bailleurs de fonds à privilégier le financement du développement, pour
qu’il contribue davantage aux objectifs climatiques.

« Les pays donneurs doivent s’attacher à mieux aligner le financement
du développement avec les objectifs climatiques, en augmentant la part
allouée à l’action climatique et en supprimant les dotations à l’appui
d’activités nouvelles dans le domaine des combustibles fossiles »,
indique le document.

De manière générale, si le financement du développement bénéficiant
aux énergies renouvelables et à l’efficience énergétique est en
hausse, les ressources allouées aux nouveaux projets reposant sur les
combustibles fossiles continuent de porter préjudice aux efforts dans
ce domaine, relève la même source.

« Il est encourageant de constater que les donneurs progressent dans
l’alignement de financement du développement sur les objectifs
climatiques. Toutefois, nous devons poursuivre nos efforts jusqu’à la
suppression totale des dotations aux combustibles fossiles et
intensifier notre action visant à faire face au changement
climatique », a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, M. Angel
Gurría, cité par le rapport.

On assiste à une prise de conscience croissante des apporteurs
bilatéraux et multilatéraux, qui sont de plus en plus nombreux à
s’engager à aligner leur aide sur l’Accord de Paris. Plusieurs d’entre
eux diminuent le financement de la production d’électricité à partir
du charbon et s’engagent en outre à ce qu’une part croissante de leur
aide ne bénéficie pas aux combustibles fossiles.

Ainsi, le Groupe de la Banque européenne d’investissement (BEI) s’est
récemment engagé à aligner toutes ses activités de financement sur les
objectifs de l’Accord de Paris d’ici 2020, et à mettre fin au
financement des projets à l’appui de l’énergie reposant sur des
combustibles fossiles, à compter de fin 2021.

Une enquête menée auprès des fournisseurs d’aide dans le cadre du
rapport a révélé qu’un tiers des sondés ont établi des listes
d’exclusion pour les activités à forte intensité de combustibles
fossiles.

Les avancées ne sont toutefois pas assez rapides, et de nombreux
donneurs ne disposent toujours pas des mandats, des ressources, des
incitations et des stratégies pour réorienter pleinement leur aide
vers la lutte contre le changement climatique, souligne le rapport.

Outre le financement pour le développement, les crédits à
l’exportation, un instrument majeur de l’action publique visant à
promouvoir les échanges, nuisent également aux objectifs climatiques,
déplore- t-on.

Selon une analyse de pays de l’OCDE qui ont communiqué des données, 58
% des crédits à l’exportation bénéficiant d’un soutien public et
versés à des fins de production énergétique profitent aux technologies
des combustibles fossiles.

Les activités d’aide non cohérentes avec l’Accord de Paris, telles que
le financement d’infrastructures ou d’activités économiques à fortes
émissions ou non résilientes au climat, pourraient piéger les pays
dans des trajectoires de développement qui aggraveront et renforceront
leur vulnérabilité au changement climatique.

De plus, cela va présenter un risque d’actifs échoués et de
surendettement, compliquant la réalisation des Objectifs de
développement durable à l’horizon 2030.

Des trajectoires à faibles émissions et résilientes au climat sont la
seule voie envisageable pour atteindre les objectifs d’accès à une
énergie durable et de réduction de la pauvreté, estime le rapport.

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