Dakar, 3 nov (APS) – Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a magnifié les contributions remarquables Grand-Duché de Luxembourg dans le financement du Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP 2A) à hauteur de plus de 50 milliards de F.CFA, dans le cadre du 4ème Programme Indicatif de Coopération (PIC IV).
« (…) je voudrais réitérer notre profonde gratitude pour les contributions remarquables de votre pays, à travers le 4ème Programme Indicatif de Coopération (PIC IV) au financement du Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP 2A) à hauteur de plus de 50 milliards de FCFA », a-t-il déclaré.
Amadou Hott s’exprimait mardi à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 15ème session de la commission de partenariat entre le Sénégal et le Grand-Duché de Luxembourg qu’il a coprésidé avec le ministre de la Coopération et de l’Action Humanitaire du Grand-Duché de Luxembourg, Franz Fayot.
’’Cette rencontre devenue régulière depuis 2002 et tenue alternativement au Luxembourg et à Dakar, nous offre, encore une fois, l’occasion d’apprécier la mise en œuvre de notre Programme Indicatif de Coopération », a fait savoir M. Hott.
L’objectif, a-t-il ajouté, « est d’identifier les principales contraintes et de formuler des recommandations, pour plus d’efficacité ».
Il se dit également « heureux » de noter la « disponibilité à prolonger l’exécution du programme sur une année supplémentaire et à mettre à notre disposition des ressources additionnelles pour compenser les difficultés liées à la Covid-19 et renforcer nos capacités dans la gestion des urgences sanitaires et la formation professionnelle ».
Il s’agit d’un avenant en don de deux millions d’euros, soit 1 milliards 300 millions FCFA répartis entre le SAMU (650 millions de FCFA), le centre hospitalier Abass Ndao (325 millions de FCFA) et le lycée technique de Thiès (350 millions de FCFA).
« Grâce au soutien et à l’appui multiforme que le Grand-Duché de Luxembourg apporte à notre pays, de multiples activités ont pu être réalisées ces dernières années au bénéfice des populations », selon Amadou Hott.
A l’en croire, cette coopération bilatérale a permis de « bâtir un véritable socle sur lequel repose un partenariat fructueux et reflétant, à sa juste valeur, les relations exemplaires entre nos deux pays ».
« A titre illustratif, les domaines de coopération qui mettent l’atteinte des ODD au centre de nos préoccupations communes, constituent une valeur ajoutée inestimable tirée des innovations majeures introduites dans notre Programme de Coopération, notamment la modalité de l’exécution nationale », a-t-il avancé.
D’après le ministre de l’Economie, cette démarche inclusive, combinée au succès et la mobilisation des acteurs autour du programme de coopération, notamment en termes d’innovations, sont autant d’arguments pour maximiser les schémas sur lesquels repose ce partenariat.
Raison pour laquelle, il dit avoir mis en œuvre avec son collègue en charge du Budget, la procédure afin de « résoudre, dans le cadre de la dernière loi de finances rectificatives 2021 et le projet de budget 2022, les difficultés relevées dans la mobilisation de la contrepartie nationale ».
« J’ose espérer (…) que lors des visites de terrain que vous allez faire, vous aurez l’occasion d’apprécier les importantes infrastructures réalisées avec vos ressources », a-t-il déclaré, s’adressant à son homologue du jour.
Il a ainsi cité les centres de formation professionnelle de Gossas et de Nioro, lesquels, selon lui, « sont de véritables joyaux que (…) le président de la République, est en train de répliquer dans tous les chefs-lieux de département ».
