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Violences en milieu scolaire : Une prise de conscience collective s’impose !


  14 Décembre      16        Innovation (5637),

   

Libreville, 14 Décembre (AGP) – Le meurtre, révélé mercredi par le quotidien l’Union, d’un élève sur son camarade, dans un lycée de Libreville, remet au goût du jour la question de violences en milieu scolaire. Un phénomène que certains pensaient avoir laissé l’année scolaire passée, et qui appelle, plus que jamais, à une coordination d’actions de tous les acteurs du système éducatif.

Après une année académique 2017-2018 fortement marquée par le phénomène des violences en milieu scolaire, l’année scolaire actuelle avait démarré sous de meilleurs auspices. D’aucuns s’étaient mis à croire qu’ils étaient désormais loin, les jours où la presse et les réseaux sociaux s’inondaient de récits de braquages et de crimes en milieu scolaire.

Que nenni ! La Une du quotidien l’Union de mercredi dernier, faisant état du meurtre d’un élève par un de ses camarades, au lycée Jean Obiang Etoughé de Libreville, a vite fait de nous démontrer le contraire : les vieux démons sont toujours là ! En effet, à la suite d’une bagarre, le jeune O.N.D, 15 ans, a causé la mort de son collègue D.E.N, 12 ans, en le frappant à la tempe à l’aide de ciseau. Un mort de trop, dirions-nous! Une scène qui ne devrait surtout pas être enregistrée dans un établissement scolaire.

L’Ecole, faut-il le rappeler, doit être un sanctuaire dans lequel l’élève se sent en sécurité. Et non, comme on l’observe de plus en plus, ce lieu où les enfants vont avec la peur de s’y faire harceler, molester, ou tuer. Aussi ce drame doit-il interpeller l’ensemble des acteurs du système éducatif à travailler, plus que jamais, au retour d’un climat apaisé en milieu scolaire.

Car si les pouvoirs publics ont le devoir d’assurer la sécurité des jeunes à l’école, aidés en cela par l’encadrement scolaire, il revient aux familles d’inculquer aux enfants les comportements agréables en société. Entendez, des comportements non-violents.

Par ailleurs, les sensibilisations et autres contributions de la société civile, qui étaient nombreuses l’an passé, doivent continuer de plus belle. Bref, chaque acteur doit revenir à son rôle premier, pour éviter que nos enfants ne continuent de rencontrer le malheur sur le chemin de l’école.

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