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PLAIDOYER POUR UN FINANCEMENT DES RECOMMANDATIONS DE LA 3ÈME CNDD


Diamniadio, 1er juin (APS) – Le président du comité scientifique de la Conférence nationale sur le développement durable (CNDD), Cheikh Ndiaye Sylla, a souhaité jeudi voir les recommandations issues des travaux de la 3ème édition de la CNDD obtenir les financements nécessaires à leur mise en oeuvre.

« Nous avons retenu quatre recommandations clés lesquelles demandent des moyens conséquents pour les réaliser », a déclaré M. Sylla qui s’adressait à la presse, en marge de la clôture de la 3ème Conférence nationale sur le développement durable.

Cette 3ème édition de la CNDD, axée sur le thème « Pour une exploitation saine et durable des ressources pétrolières et gazières », a été marquée par deux segments d’experts et de haut niveau.

« Quatre grandes recommandations ont été retenues sur les évaluations environnementales selon lesquelles de la prospection jusqu’à la fin d’abandon des puits, que l’on puisse à chaque étape, être sûr que l’environnement a été pris en compte », a expliqué M. Sylla, par ailleurs conseiller technique du Premier ministre.

Il s’agit également de rendre publiques ces évaluations et le plan de gestion environnemental qui l’accompagne, a-t-il fait savoir. Le deuxième volet, a-t-il ajouté, concerne les pollutions et les nuisances.

« Il faut créer un cadre avec des laboratoires, pour que l’on ait un état zéro de l’environnement afin d’avoir une connaissance de nos ressources au milieu marin », a indiqué le président du comité scientifique de la 3ème CNDD.

L’autre série de recommandation porte sur l’éducation environnementale. « Nous souhaitons partir du préscolaire jusqu’à l’université. Que tout le monde parle d’environnement, notamment de pétrole et de gaz, afin que l’on puisse être acteur de surveillance de ce milieu pour pouvoir réagir en cas d’obstacles », a dit Cheikh Ndiaye Sylla.

La dernière recommandation concerne le cadre juridique et réglementaire. « Nous avons des lois et des textes, mais ils ne correspondent pas à la gestion que nous souhaiterions du milieu marin. Il faudrait reprendre les textes », a recommandé M. Sylla.

Cette recommandation permet de créer un fonds dédié, provenant des ressources du pétrole pour alimenter tout ce suivi et toute autre activité, en particulier le plan d’intervention d’urgence en pollution marine.

« Quand un accident survient, le pétrolier peut certes intervenir mais dès fois, un plan national est nécessaire et même un plan ORSEC », a-t-il souligné, indiquant que ces pollutions peuvent parfois toucher les pays voisins du Sénégal.

« Cela nécessite des financements conséquents pour pouvoir faire des exercices de simulation [et] ainsi savoir réagir en temps réel », a fait savoir le président du comité scientifique.

A l’en croire, les recommandations ne sont pas souvent exécutées, à cause d’un manque de financements.

Il a par ailleurs évoqué le partenariat avec les sociétés pétrolières, qui, selon lui, sont conscientes de l’engagement du Sénégal à préserver son environnement. « Elles vont contribuer positivement à ce processus qui sera régi par une législation », a rassuré Cheikh Ndiaye Sylla.

SBS/ASB/ASG

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