Libreville, 12 Février (AGP) – Pour cette Rentrée solennelle du Barreau du Gabon, les avocats ont opté, ce mardi, de se rapprocher des citoyens en leur offrant des consultations gratuites, a-t-on constaté.
Le Barreau du Gabon n’a pas dérogé à la coutume cette année en offrant des consultations juridiques gratuites, lesquelles ont drainé du monde. En effet, les points retenus pour lesdites consultations, tels les mairies d’Akanda et d’Owendo, le Palais de justice et l’Hôtel de ville, ont été pris d’assaut par les populations dès le début même de la journée. Ces journées donnent accès à un plus grand nombre de bénéficier gratuitement des conseils d’un avocat sur des cas précis.
D’après Maître François Meye, l’objectif de ces journées étant de sensibiliser les populations, leur faire connaître leurs droits, les renseigner sur un certain nombre de préoccupations qui sont les leurs telles que les procédures de divorces, d’immobilier, de successions, les litiges fonciers, les aspects matrimoniaux notamment le choix des régimes matrimoniaux, les avantages et inconvénients, la prévention de la délinquance juvénile, qui est un cas préoccupant pour les parents.
«Nous sommes sortis de nos cabinets pour nous rapprocher du public, être près de nos justiciables, afin de répondre à un certain nombre de questions qui les taraudent. Nous leur donnons notre avis juridique sur les questions de l’heure. Nous avons essayé de leur expliquer ce que prévoit la loi et ce qu’elle peut faire pour eux dans telle ou telle situation. C’est le but recherché, donner un peu de notre science, un peu de notre connaissance à des personnes qui se posent des questions sur les éléments de droits», a expliqué le Maître.
Pour bon nombre de personnes qui ont effectué le déplacement c’est une aubaine. C’est le cas de Mme Sandra K, qui se marie le mois prochain et qui a fait le déplacement pour s’enquérir des avantages et des conséquences des différents choix matrimoniaux. «Je sors satisfaite. J’ai eu toutes les informations souhaitées sur les différents régimes».
Même son de cloche pour M. Mbadinga, qui a des problèmes de titre foncier et a pu obtenir tous les renseignements possibles visant à initier sa plainte. «Je me demandais comment faire, quelle était la procédure pour engager des poursuites. Là j’en sors satisfait, car l’avocat m’a expliqué comment procéder».
Les activités liées à cette 23e Rentrée solennelle se poursuivront jusqu’au vendredi 15 février avec plusieurs activités, en l’occurrence une formation organisée par la Conférence des Barreaux OHADA, une conférence débat sur «l’étendue du pouvoir d’interprétation de la Cour constitutionnelle», une exposition sur l’accès à la justice.