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LE DOCUMENT FINAL DE L’EPU DU SÉNÉGAL ADOPTÉ


  15 Mars      508        Monde (2016), Société (45143),

 

Dakar, 14 mars (APS) – Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté, jeudi, à Genève, le document final résultant de l’Examen périodique universel (EPU) du Sénégal, a appris l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Le Conseil a également adopté les documents finals résultant de l’Examen périodique universel (EPU) de l’Arabie saoudite, de la République du Congo et du Nigéria.

Dans le compte-rendu des débats, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a rappelé que le « document final » issu de l’examen de chacun de ces pays est « constitué du rapport du Groupe de travail chargé de l’Examen périodique universel ainsi que des informations complémentaires fournies par l’État concerné ».

Le Sénégal a accepté 229 recommandations sur 257, prenant note des 28 autres.  Le Conseil des droits de l’homme était saisi du rapport sur l’examen périodique du Sénégal qui s’est déroulé le 5 novembre 2018.

Le document a été présenté par Martin Pascal Tine, Directeur des affaires juridiques et consulaires au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.  Les trois rapporteurs chargés de faciliter cet examen étaient le Chili, le Japon et la République démocratique du Congo.

Dans sa présentation, Martin Pascal Tine a assuré le Conseil que le Sénégal « avait conscience de l’importance de l’adoption de ce rapport » et que le gouvernement « avait déjà commencé à mettre en œuvre les recommandations qu’il contient ».

Au cours des débats, le Sénégal a reçu les félicitations de l’Irak, du Lesotho, de Madagascar, du Mali, de la Mauritanie, de la Namibie, du Nigéria, d’Oman, du Pakistan, des Philippines, de la Russie, de la Sierra Leone, du Soudan.

Des ONG comme le Service international pour les droits de l’homme ont relevé « des entraves au droit de manifester dans le centre-ville de Dakar » tandis que l’Alliance mondiale pour la participation des citoyens a déploré la pénalisation des délits de presse.

La RADDHO « s’étonne de l’organisation des élections du 24 février dernier qui se sont faites +en violation des règles de base et des principes démocratiques+ ». Elle a également relevé « la situation de milliers d’enfants contraints de mendier dans les rues des grandes villes du pays ».

Selon le compte-rendu des débats, Amnesty International a « regretté le rejet par le Sénégal de toutes les recommandations concernant l’orientation sexuelle et l’identité de genre, l’avortement, le viol conjugal et les dispositions discriminatoires du code de la famille ».

Pour sa part, Solidarité Suisse-Guinée « a salué l’adoption de la Constitution de 2016, dont l’un des points essentiels est l’intangibilité des dispositions relatives au mode d’élection, à la durée et au nombre de mandats du Président de la République ».

Le Directeur des affaires juridiques et consulaires « a remercié les délégations qui ont participé à ce débat, en particulier celles qui ont félicité le Sénégal pour ses efforts en faveur des droits de l’homme ».

Martin Pascal Tine a indiqué qu’avec « la dernière élection présidentielle, les autorités sénégalaises comptent poursuivre leurs efforts entamés de longue date et inscrits dans le Plan stratégique Sénégal Émergent ».

« Elles entendent, entre autres, continuer d’adopter des mesures dans les domaines de l’amélioration des conditions carcérales, de la liberté d’expression, de la réforme de la parité, de la protection des droits de l’enfant, et de l’accès aux services de base, a-t-il indiqué.

OID/ASB

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