Labé, 22 juil. (AGP)- Un atelier de formation sur l’état civil, soutenu par l’UNICEF, a été ouvert lundi 22 juillet 2019, dans la commune urbaine de Labé, rapporte le correspondant régional de l’AGP.
L’objectif de cette formation de 5 jours, est d’outiller les participants, venus des communes de la région administrative et des centres santé de la préfecture de Labé, des compétences leur permettant de participer activement aux recensements des naissances.
Selon la coordination régionale de l’état civile de Labé, l’accent sera mis sur
l’utilité d’un acte de naissance pour un enfant et pour les planifications dans le
cadre du développement du Pays.
« L’état civil assure au moins deux fonctions essentielles. D’abord, une fonction primaire car il permet d’établir des documents requis et qui permet d’identifier les personnes. En plus, une fonction secondaire parce qu’il est une source d’indicateurs sociaux démographiques.
Pour ce faire, la Guinée s’est dotée d’une feuille de route. Et un axe stratégique a été donc défini pour le renforcement technique des parties prenantes du système d’état civil en Guinée en vue d’accroitre leur efficacité », a souligné Aissatou Barry, de la coordination régionale de l’état civile de Labé.
Le représentant de l’UNICEF à cette rencontre et formateur, M. Osedore est revenu sur les efforts fournis par l’Unicef et ses partenaires en vue de la mise en place de ce système de recensement d’état civil.
« Apres un diagnostic, on n’a compris qu’il faut une informatisation du système d’état civil avec l’appui de l’Unicef, de l’Union Européenne et avec le leadership du ministère de la décentralisation et de l’administration du territoire.
Apres la phase pilote en région forestière, on s’est dit comment faire pour que celle de Labé qui est à 58% puisse rehausser son taux d’enregistrement des naissances. C’est ainsi, que l’Unicef a décidé sous l’appui d’une ONG italienne, d’appuyer les régions de Labé et de Conakry », a soutenu Osedore.
Présidant la séance d’ouverture, le chef de cabinet du gouvernorat de Labé a appelé à la responsabilité des cadres de sa juridiction pour que le taux d’enregistrement des nouveaux nés soit rehaussé.
« Nous causons du tort à nos enfants parce que nous même intellectuels sommes responsables de cet état de fait. Les gens doivent savoir que l’acte de naissance c’est pour plusieurs choses. Ils sont nombreux à l’étranger sans ce papier. Et ils ont du mal à se trouver du travail.
Cette formation doit donc vous emmener à agir sur nos populations pour qu’elles comprennent l’importance d’un tel acte. Parce que sans la maitrise de l’évolution démographique on ne peut pas parler du développement», a indiqué Ouremba Traoré.