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Corruption et enrichissement illicite au Gabon : actions isolées ou en synergie ?


  18 Novembre      400        Justice (1670),

 

Libreville- Selon l’opinion publique, la campagne de lutte contre l’enrichissement illicite lancée à Libreville, est une énième action qui ouvre un espoir de mettre à nue les véreux.

La campagne de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite lancée le lundi 11 novembre dernier à Libreville, est une action en plus face à ce phénomène. Une initiative louable, mais qui suscite des interrogations quant aux effets escomptés au terme de cette opération. D’autant plus que le ministre en charge de ces questions, Francis Nkéa Ndzingue, s’était fortement insurgé, il y a quelques mois, contre ces pratiques qui n’honorent pas le pays.

En effet, montant au créneau, le membre du Gouvernement avait martelé à ce propos. «Cette lutte ne se limitera pas seulement aux petits corrompus du quartier (…). Nous allons attaquer ceux qui sont dans l’administration centrale (…). Dans tous ces réseaux, nous allons combattre, assainir le pays, parce que nous avons l’impression qu’ils ne comprennent pas, la prison ne leur dit plus rien. Malgré tout ce que le Mamba a fait, personne ne recule (…)».

Quelque mois après son intervention, la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) se lance dans une sorte de «chasse aux sorcières» sur toute l’étendue du territoire. Une action qui suscite des interrogations compte tenu des mécanismes existant. Notamment, la particularité de cette campagne. Quel bilan peut-on faire sur ladite Commission depuis sa création? Qu’en est-il des résultats des précédentes actions ? La présente campagne vient-elle en appui aux initiatives passées ou va-t-elle mettre à plat ce qui a déjà été fait contre ce fléau? Autant d’interrogations qui laissent l’opinion perplexe. Lesquelles poussent à penser que si le mal était véritablement attaqué à la racine et la sanction appliquée, le phénomène ne persisterait pas.

Aujourd’hui, cette opération «Mamba» en cours rencontre d’autres opérations isolées. Doit-on s’attendre à des actions parallèles ou à un travail en synergie?
Au regard de ce constat, le Gouvernement gagnerait à optimiser toutes les stratégies et toutes les forces pour pallier la problématique. L’espoir demeure tout de même dans les effets escomptés de la présente campagne.

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