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UNE CHARTE DES JOURNALISTES CULTURELS FRANCOPHONES POUR MIEUX ABORDER LES ’’CAUSES COMMUNES’’


  15 Décembre      100        Arts & Cultures (3085),

 

Dakar, 14 déc (APS) – Des journalistes culturels africains ont
adopté samedi à Saint-Louis une « Charte des journalistes culturels
africains de l’espace francophone’’, dont l’ambition est de fédérer
ces professionnels de l’information autour de « causes communes » pour
les amener à s’approprier « les grandes questions’’ relevant de leur
domaine.

Ils participaient à un atelier de formation (6-14 décembre) portant
sur la meilleure manière de traiter l’information culturelle.

« Nous voulons fédérer les journalistes culturels vers des causes
communes et leur permettre de s’approprier les grandes questions
notamment la préservation du patrimoine, la prise en compte des
langues menacées, la restitution des biens culturels africains, etc. »,
explique le coordonnateur du Réseau des journalistes culturels
africains, l’Ivoirien Ali Fofana.

Or, la prise en charge de telles questions « ne peut se faire qu’autour
d’une synergie d’actions », a-t-il estimé.

« Cette charte va permettre à tous les journalistes culturels africains
d’avoir une même vision sur ce que la culture peut apporter à notre
continent, et Saint-Louis est un bon départ pour cette réécriture de
notre propre histoire », a ajouté M. Fofana.

Une Charte des journalistes culturels est une chose « inédite », dans la
mesure où un tel outil sert à dégager des principes, des lignes
directrices qu’un journaliste culturel ou une rédaction de manière
générale devrait s’engager à respecter, fait valoir le journaliste
formateur Martin Faye.

« Si nous disons qu’il faut que la culture occupe la place qui est la
sienne sans éditer des lignes directrices, sans un document de
référence, ce sera un coup d’épée dans l’eau. Une charte, c’est un
engagement, c’est énumérer un certain nombre de principes et pourquoi
pas labéliser les médias selon leurs actions pour la culture », a
indiqué Martin Faye.

Il rappelle que des chartes existent pour le genre, les droits de
l’enfant alors qu’il n’y ait pas un sujet qui ne relève de la culture,
« même les plus politiques ».

Des journalistes venant du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte
d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo ont participé à cet
atelier de formation visant à contribuer à un meilleur traitement de
l’information culturelle.

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