Porto-Novo, 03 Sept. (ABP) – Un atelier national de coordination sur l’interopérabilité entre la vaccination et l’état civil s’est ouvert mercredi à Lokossa avec les préfets des douze départements et d’autres acteurs sous la houlette du ministère de l’intérieur, pour gérer au mieux le flux des fiches de naissance entre les centres de santé et les services d’état civil.
A l’occasion de cette rencontre, le directeur de cabinet du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, André Didier Houéha, a expliqué que le renforcement de la coordination entre le système d’état civil et celui de santé demeure un défi permanent parce que « le droit à la vie et à l’identité juridique constituent des droits fondamentaux de tout individu qui s’acquièrent dès la naissance ». Mais, malheureusement fait-il observer, « en dépit des efforts déployés par l’Etat béninois et les partenaires techniques pour améliorer l’offre des services de l’état civil, force est de constater que des dysfonctionnements subsistent toujours entre les services de santé et les services d’état civil ».
Pour toutes ces raisons, explique le directeur général de l’état civil, Abdon Marius Mikpon’Aï, « le gouvernement a pris la mesure de la situation avec l’appui des partenaires techniques et financiers pour y apporter des solutions idoines pour pouvoir gérer les flux des fiches de naissance entre les centres de santé et les services d’état civil, afin que les populations même éloignées entrent en possession du précieux sésame qu’est l’acte de naissance ».
Au cours de cet atelier national, les participants vont échanger sur la nécessité de l’interopérabilité entre état civil et secteur santé, mettre en place un cadre de concertation des acteurs de l’état civil et de la santé, puis élaborer le projet d’arrêté interministériel sur l’interopérabilité entre état civil et système de santé.