Libreville, le 07 septembre (AGP)- Le périmètre agropastorale de l’Institut gabonais d’appui au développement (IGAD) au quartier Alibadeng, dans le 1er arrondissement de Libreville, a servi de cadre lundi 07 septembre 2020, au lancement de la formation des 1000 entrepreneurs agricoles gabonais. C’est un projet porté par le mouvement des entrepreneurs engagés ‘’Wabouma’’, en partenariat avec le ministère en charge de l’Agriculture.
Plus de 100 jeunes se sont déjà inscrits pour 6 mois de formation au programme 1000 entrepreneurs agricoles gabonais, dont le coup d’envoi a été donné ce lundi. Cette initiative qui encourage au retour à la terre, va se dérouler sous le sceau de «l’action dans la culture maraichère agro écologique et durable».
Le site expérimental de 65 parcelles de 100 m2, de l’Institut gabonais d’appui au développement (IGAD) d’ Alibadeng qui est le partenaire technique de cette formation, servira de cadre pratique à 80% de l’ apprentissage de la terre et 20% en théorie.
Selon le directeur de l’Agriculture, Max Auguste Ousssou, «cette formation est tombée à point et nous saluons cette initiative qui vient remédier à plusieurs besoins, notamment celui dans un premier temps, d’atteindre l’autosuffisance alimentaire comme souhaitées par les plus hautes autorités du pays, et dans un second temps , de résorber la problématique du chômage grandissant chez les jeunes».
Pour Germain Edou Edou, coordonnateur technique de l’IGAD, il s’agit d’une belle opportunité de susciter une nouvelle génération d’entrepreneurs agricoles, et cette formation sera in situ , avec des thématiques hebdomadaires à 80% pratique et 20% théorique.
«Nous allons donner aux participants des outils techniques et pratiques dans l’initiation au maraichage ainsi que l’écosystème agricole», a-t-il indiqué.
Le chargé de la communication des entrepreneurs engagés ‘’Wabouna’’, Christ Mbouloungou a pour sa part, reconnu que «l’agriculture a un fort potentiel et une bonne opportunité pour créer des richesses et répondre à un besoin prompte, celui du chômage des jeunes. Mais aussi, donner la possibilité à tous ceux qui sont intéressés par l’agriculture, de se former avec en fond, de créer un réseau des agri-preneurs dans le pays et sortir de la dépendance qui pèse sur notre nation à fort potentialité de production agricole».