«Nous vos évêques, célèbrerons la passion du Seigneur comme un grand acte pénitentiel dans chacune de nos cathédrales, avec le rite d’ouverture de la porte, afin d’implorer la miséricorde de Dieu sur notre nation et tous ses habitants», disait un extrait du communique signé des évêques du Gabon, au sortir de la conférence épiscopale le 4 octobre dernier.
En effet, depuis près de sept mois, les lieux de cultes restent fermés compte tenue de la situation sanitaire actuelle du pays. A deux ou trois reprises déjà les hommes de Dieu, ont fait des sorties dans le but d’emmener le gouvernement à assouplir les restrictions visant à lutter contre la propagation de la covid. C’est une première que les catholiques à leur tour font une telle sortie, afin d’élaborer un calendrier pour la réouverture des églises.
Selon le communiqué, ce calendrier concerne, la rentrée des classes prévue pour le 9 novembre, et la récente prorogation de l’état d’urgence pour 45 jours encore. Pour les évêques, après la fermeture d’une église opérationnelle, même pour une juste cause, et pendant longtemps, alors que les ministres ordonnent et les fidèles sont disponibles, il convient de procéder à sa réouverture par un rite spécial, précédé d’un temps de jeûne, de prière et d’aumône.
Ils ont également invité les membres de l’église à entrer dans une démarche de conversion radicale, en recherchant sans cesse la volonté de Dieu «ne vous laissez pas égarer par toutes sortes de doctrines diverses et étrangères qui corrompent nos habitudes et nos structures. Rejetez ce qui est contraire à notre foi particulièrement le concubinage, l’adultère, l’inceste, l’avortement, l’homosexualité, la pédophilie, la corruption, la sorcellerie, les crimes rituels».