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Des élèves filles de Niakara énumèrent les obstacles à leur scolarisation


  17 Octobre      40        Société (45129),

 

Niakara, 17 oct 2020 (AIP)- À l’occasion de la 3ème édition de la Journée internationale de la fille organisée vendredi 16 octobre 2020 au Lycée municipal Henri Konan Bédié de Niakara par la Direction régionale de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle du Hambol, des élèves filles ont mis en évidence les difficultés pour leur accès à l’éducation mais aussi le maintien et l’achèvement de leur cursus scolaire.

Pour la porte-parole des élèves filles du premier cycle des établissements scolaires de Niakara, Mlle Bétinin Silué, l’insuffisance ou l’inexistence d’infrastructures scolaires dans certaines localités, la méconnaissance ou l’ignorance de l’importance de la scolarisation de la petite fille et l’indigence des parents freinent l’accès des filles à l’école.

Quant à Mlle Myriam Tioulé Leslie, elle a énuméré le manque de cantines scolaires et d’internats, le coût élevé des frais d’écolage, le manque de suivi et de responsabilités des parents, le déficit d’attention et de communication entre ceux-ci et la jeune fille mais aussi la violence verbale, psychologique et physique, le droit de cuissage et le harcèlement sexuel en milieu scolaire.

« Le silence, le découragement, la marginalisation, les abandons, les grossesses en milieu scolaire, avec parfois les mariages forcés qui en découlent, sont les véritables faces visibles de ce processus familial et social méticuleux d’exclusion de la jeune fille du système éducatif « , a révélé Mlle Tioulé.

Cette cérémonie a été possible par l’entremise de la Direction de l’égalité et de l’équité du genre, une nouvelle structure du ministère de l’Education nationale qui a bénéficié pour la tenue de cette journée internationale de la fille, de l’appui de l’UNICEF. Portant sur le thème « Ma voix, l’égalité pour notre avenir », cette 3ème édition a débuté mercredi par des réflexions et discussions en vue de trouver des solutions à la problématique de l’accès, du maintien des filles à l’école et surtout de l’achèvement de leurs études dans le primaire, le collège puis au lycée.

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