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Côte d’Ivoire-AIP/Un sociologue recommande la création de fonds pour la prise en charge des survivantes des VBG


  5 Décembre      77        Société (45143),

 

Abidjan, 05 déc 2020 (AIP) – Le sociologue Coulibaly Ghislain, par ailleurs président de l’ONG Réseau des hommes engagés pour l’équité du genre en Côte d’Ivoire (RHEEG-CI), a recommandé vendredi 04 décembre 2020, la création de fonds pour la prise en charge des survivants des Violences basées sur le genre (VBG), lors d’un panel organisé à Abidjan, dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des filles.

« Il faut une prise en charge totale des victimes incluant leur réintégration socioéconomique. La réintégration socioéconomique et l’accompagnement psychosocial restent un défi. C’est tous les acteurs qui doivent faire cet effort. Il faut renforcer l’accès à la justice. Il faut une tolérance zéro contre les VBG », a préconisé M. Coulibaly.

Il requiert également la mise à jour de la stratégie de lutte contre les VBG du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, qui a été écrite en 2012 et a fait un plaidoyer pour que la lutte contre les VBG soit érigée au titre de priorité nationale.

« Nous préconisons qu’on puisse changer de paradigme dans la cellule familiale en faisant en sorte qu’on ne confine pas les filles et les femmes dans uniquement les rôles reproductif et communautaire. Il faut apprendre l’équité dans la cellule familiale. Mieux, le système éducatif doit être repensé et déconstruire tous les stéréotypes, tous les pesanteurs socio-culturels, qui font que notre système éducatif ne va pas faire la performance recherchée en terme d’équité », a-t-il ajouté.

Le sociologue Coulibaly Ghislain a fait ses recommandations à la suite de la présentation des résultats de l’étude 2020 sur les déterminants sociaux de la prévalence et de l’accentuation des VBG en situation d’urgence en Côte d’Ivoire. Cette enquête révèle que les principaux auteurs des VBG sont les hommes qui sont aussi les artisans du règlement à l’amiable. Le cadre répressif des VBG en Côte d’Ivoire est méconnu en milieu rural comme urbain.

« Le règlement à l’amiable a pris le dessus sur la sanction. La pauvreté est revenue comme la principale cause de la prolifération ou de la cause des VBG. Il y a aussi l’alcool, la drogue, la masculinité dominante. Lorsqu’on analyse, on se rend compte que quand une femme est dans une situation de vulnérabilité socioéconomique, elle est plus exposée aux cas de VBG », a-t-il soutenu.

L’étude a aussi montré qu’à 57%, le confinement a augmenté les cas de VBG à cause de la promiscuité, de la jalousie et la multiplication des tâches ménagères. Elle a aussi révélé que les structures spécialisées de prise en charge sont faiblement sollicitées. Ce rapport fait savoir que les garçons et les hommes sont touchés également par les VBG à 3%.

Les enquêtées ont recommandé premièrement, la continuation de la sensibilisation sur les droits des femmes et la lutte contre l’impunité.

La campagne nationale des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des filles, qui a commencé le 25 novembre avec la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, s’achève le 10 décembre 2020, avec la Journée des droits de l’Homme.

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