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UN ACTEUR DE LA PÊCHE VEUT UNE SURVEILLANCE ACCRUE DES CÔTES SÉNÉGALAISES


  18 Décembre      95        Economie (21012),

 

Mbour, 18 déc (APS) – Le nouveau président de la Plateforme des acteurs non-étatiques pêche artisanale et aquaculture au Sénégal (PANEPAS), Samba Guèye, préconise une surveillance accrue des côtes sénégalaises, pour une gestion durable de cette activité.

M. Guèye, porté à la tête de cette plateforme à l’issue d’une assemblée générale tenue mercredi et jeudi à Mbour, estime que sans bonne gouvernance et transparence, l’objectif d’arriver à une pêche durable ne sera pas atteint.

La Plateforme des acteurs non-étatiques pêche artisanale et aquaculture au Sénégal a une ’’importance capitale’’ dans l’atteinte de cet objectif, a indiqué Samba Guèye, en de responsables de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

« Il faudrait un suivi rapproché ainsi qu’une surveillance très (étroite) et très élargie’’ des 718 km de côtes que compte le Sénégal. « Cela nécessite des efforts considérables pour protéger nos côtes », a-t-il dit.

M. Guèye, par ailleurs président du Conseil interprofessionnel de la pêche artisanale du Sénégal (CONIPAS), a insisté sur le constat lié à la raréfaction des ressources halieutiques dans le pays, notamment les espèces pélagiques, les poissons de surface et les espèces des eaux profondes.

Le secrétaire général de la Plateforme des acteurs non-étatiques pêche artisanale et aquaculture en Afrique de l’Ouest (PANEPAO/WANSAFA), Moussa Mbengue, est également revenu sur ce point, dans un contexte africain et sénégalais où la pêche et l’aquaculture jouent « un rôle stratégique » dans l’alimentation, la création d’emplois et de revenus.

« Nous sommes dans un contexte de raréfaction des ressources halieutiques, il est important que les acteurs non-étatiques, en application des directives volontaires de la FAO et d’autres instruments régionaux et internationaux », mettent en place « des mécanismes qui nous permettraient de mieux contribuer aux politiques publiques de pêche », a souligné M. Mbengue.

La mise en place de cette plateforme nationale, la septième du genre installée en Afrique, s’inscrit dans le cadre du plan d’actions de la PANEPAO/WANSAFA PANEPAO, mise en place lors d’une assemblée générale constitutive tenue du 23 au 26 mars 2018 à Abuja (Nigéria), avec l’appui de l’Union européenne (UE), de la CEDEAO et de la FAO, le Fonds des Nations pour l’alimentation et l’agriculture.

Cette plateforme nationale regroupe 18 organisations d’acteurs non-étatiques réparties en collèges d’acteurs d’organisations professionnelles de pêche artisanales, maritime et continentale.

Le secteur de l’aquaculture y est également représenté, de même que des associations et ONG d’appui et d’accompagnement de la pêche

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