BRAZZAVILLE, 02 DEC (AC) – Le budget 2023-2026 de la stratégie et du plan d’action de la recherche scientifique et de l’innovation de la République du Congo, validé le 30 novembre à Brazzaville, a été estimé à 49 milliards 511 millions de Fcfa, en vue de sa mise en œuvre.
Cette prévision a été annoncée lors de l’atelier de validation du plan d’action de la recherche scientifique et de l’innovation, qui a réuni les experts congolais du secteur et les consultants internationaux.
Cette stratégie est développée selon l’approche de 15 programmes majeurs subdivisés en sous programmes, comprenant les projets déclinés en activités, les résultats attendus, les indicateurs et les périodes d’exécution du budget.
La mise en œuvre de cette stratégie, a-t-on indiqué, apportera des changements au niveau de la recherche scientifique et de l’innovation (Rsi), au bénéfice du secteur productif et des populations congolaises. Parmi ces changements, il y a l’identification des besoins des technologies appropriées et prioritaires du Plan national de développement (Pnd) 2022-2026, afin d’avoir une masse critique de ressources humaines qualifiées.
Clôturant les travaux de cet atelier, le directeur de cabinet de la ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, M. Jean Omer Abolo, a dit que l’objectif visé à travers la mise en œuvre de cette stratégie et du plan d’action de la Rsi est d’améliorer les conditions des populations congolaises.
«L’expérience de certains pays émergents montre que la prise en compte de la science, de la technologie et de l’innovation dans la sphère socio-économique est un levier de dépassement du sous-développement et de la pauvreté», a-t-il ajouté.
Poursuivant son propos, il a indiqué que le gouvernement s’est engagé à surmonter les vagues de la désuétude des savoirs et des technologies en intégrants dans son logiciel d’action du système Scientifique technologie et innovation (Sti), afin de relever les défis de développement qui se posent principalement dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture, de la santé, de l’environnement, de l’éducation et de l’hygiène.
Selon lui, cet engagement concerne également la diversification de l’économie congolaise par la capacité d’innovation et l’intensification d’une recherche scientifique au service de la croissance.
Ces projections représentent environ 0,16% du Produit intérieur brut (Pib), hormis les investissements de la recherche et pour le développement des autres ministères, du secteur privé, ainsi que les allègements fiscaux, a-t-on appris.