Niamey, 16 sept (ANP)- La 1ére édition de la journée internationale de la culture (Nomade du Sahara) S’est ouverte ce mercredi 15 septembre 2021, au centre technique de la FENIFOOT à Niamey.
La cérémonie riche en sonorités et couleurs a été marquée par l’exhibition de la richesse culturelle de cette communauté vivant au Sahara central, à cheval entre le Niger, le Tchad et la Libye.
La danse, les chansons, l’habitat ou les recettes culinaires expriment la rigidité, la souplesse et le raffinement qu’exigent un environnement (désert) et un mode de vie nomade.
Le tcheguéni (guitare, bicorde) qui accompagne le berger son nomadisme perpétuel est un outil d’expression et de ‘’désisolement’’ dans l’immensité désertique.
Son son la fois langoureux et bégayant arrache des frissons à la limite d’extase pour le joueur.
Aux côtés de cet instrument solitaire, le ‘’NAGARA’’ est un tambour battu en groupe exigeant de l’énergie et la virtuosité.
Son rugissement est accompagné des pas de danse à la fois de grâce et d’énergie exécutés par des danseuses et des danseurs autour du tambour.
Quant au Kidi, porté autour du cou, il est l’œuvre d’un maitre chanteur, qu’il le bât à deux mains,
Le mugissement du tambour est accompagné de chansons mélodieuses des maitres de la parole à la fois poètes, généalogistes troubadour.
Outre ces talents artistiques, la communauté Toubou a développé un savoir vivre autour du chameau, ce vaisseau du Sahara.
Le public de Niamey a eu droit au ‘’rite’’ hanchement d’un chameau et à la séance de ‘’monture’’.
Par ailleurs, des mets typiquement Sahariens (énergétique, feuilles à cuisiner et conserver) et des habitats (nolise, adopté au normalien) ont été exposés.
La communauté Toubou du Niger, du Tchad et de la Libye compte pour un demi-million de membres, selon les sources.