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Campagne agricole 2022-2023 : Un peu plus de 10,5 millions de tonnes de céréales (Mali-Météo)


  22 Juin      929        Agriculture (4142),

 

Bamako, 22 juin (AMAP) L’Agence nationale de la météorologie (Mali-Météo), organisme public spécialisé en prévisions météorologiques, prédit, cette année, une production agricole estimée à un peu plus de 10,5 millions de tonnes de céréales.
Mali-Météo prévoit, aussi, une saison des pluies humide caractérisée par des dates de démarrage précoces à moyennes, de fin tardives à moyennes, des séquences sèches courtes à moyennes dans la partie Ouest et moyennes à longues dans la partie Est du pays.
Cette année, il est également attendu « des écoulements globalement excédentaires à moyens dans les principaux bassins fluviaux ». Le cumul pluviométrique sera supérieur ou proche des moyennes saisonnières de la période 1991-2020 sur la majeure partie du Mali. Quelles attitudes doivent adopter les producteurs pour pouvoir booster les productions céréalières au sortir de la campagne 2022-2023 ?
Sur la prévision de production d’un peu plus de 10,5 millions de tonnes de céréales, il y a 41,2% de maïs, 28,6% de riz, 15,1% de mil, 14,3% de sorgho, 0,5% de fonio et 0,2% de blé pour une superficie à cultiver estimée à 6.061.726 hectares.
L’agriculture malienne est toujours tributaire de la pluviométrie. L’atteinte de ces résultats dépend donc, en grande partie, de l’abondance des pluies. Ce qui paraît de plus en plus incertaine, à cause des effets néfastes du changement climatique. Dans un tel contexte, seules les semences de qualité et l’appropriation des conseils des spécialistes permettent d’avoir de bons rendements.
« Elles contribuent jusqu’à hauteur de 50% à 80% pour les hybrides », révèle Dr Dionkounda Camara, le responsable du Laboratoire d’analyses de qualité des semences (Labosem) de l’Institut d’économie rurale (IER), basé à Sotuba et expert semences.
Selon lui, il existe quatre catégories de semences : semences de pré bases, de bases, certifiées première reproduction (R1) et certifiées deuxième reproduction (R2). Elles sont identifiées respectivement par des étiquettes de couleur blanche barré de violet, blanche uniquement, bleue et de couleur rouge.
« Les producteurs disposant de grandes superficies les achètent généralement », explique-t-il. Les paysans doivent, avant toute chose, chercher à comprendre auprès des compagnies semencières les qualités et variétés de semences adaptées à leur zone de production. Chaque zone agro-écologique du Mali est subdivisée en zones de cultures bien distinctes. avec des variétés répondant au changement climatique.
En la matière, les nouvelles variétés développées par la recherche et homologuées par le Labosem, ont subi un certain nombre de tests appelés les épreuves de distinction homogénéité stabilité et les épreuves de valeur agronomique, technologique, environnementale. Ces variétés créées par la recherche hybride et à pollinisation libre (OPV) répondent forcément au critère de changement climatique.
Les semences homologuées sont inscrites dans le catalogue des espèces et variétés du Mali. La dernière édition de ce catalogue national parue en juin 2021, contient 298 nouvelles variétés pour 9 espèces : le mil, le maïs, le sorgho, le niébé, le riz, l’arachide, la tomate, l’oignon et l’échalote. «Pour chaque nouvelle variété où espèce inscrite dans le catalogue, il y a une pluviométrie bien décrite. C’est à cela que les producteurs doivent obligatoirement se consacrer. Chaque zone a sa pluviométrie et sa variété adaptée pour faire les semis», conseille-t-il aux producteurs.
Selon lui, dans les zones où il ne pleut pas beaucoup, les agriculteurs doivent semer à bonne date et utiliser les variétés certifiées et de qualité à cycle court adaptées au changement climatique.
À Sikasso par exemple, les producteurs ont commencé les semis depuis le mois de mai. «Cette année avec le début précoce et l’intensité annoncée, il y a certaines cultures qui n’aiment pas assez d’eau. S’il y a des inondations et que la durée de l’eau atteint les 3 et 4 jours, les plants tels que le sorgho, le mil et le maïs qui ne supportent pas la stagnation d’eau, jaunissent et cela serait une perte de rendement», prévient Abdouramane Yoroté, Ingénieur agronome à l’Unité agro climatologie à l’IER, basé à Sotuba. M. Yoroté conseille aux paysans de ne pas cultiver dans des endroits comme les bas-fonds.
Le spécialiste demande aux producteurs d’être toujours à l’écoute de la météo pour suivre les prévisions et la progression de l’hivernage pour bien boucler le cycle des variétés utilisées dans les localités.
Selon Abdouramane Yoroté, les producteurs sont actuellement conscients des enjeux du changement climatique mais sont toujours réticents par rapport aux nouvelles pratiques d’utilisation des semences.
«Dans le cadre de nos enquêtes sur le changement climatique, nous avons remarqué que présentement en milieu rural, les paysans n’ont que les anciennes semences qui sont de nos jours inadaptées à la culture», fait-il savoir.

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