Brazzaville – Le président du Sénat, M. Pierre Ngolo, a conféré avec la délégation des experts de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (Apf) sur les objectifs du séminaire portant sur l’évaluation des politiques publiques.
En séjour de travail, la délégation de l’Apf, qui a pris part aussi au séminaire d’information et d’échanges sur le contrôle parlementaire, a de même échangé avec M. Ngolo sur des questions politiques, économiques et sociales qui vont dans le sens des missions régaliennes des parlementaires.
A cette occasion, la cheffe de cette délégation, Mme Angélique Ngoma, a fait savoir que la présence à Brazzaville des experts est une preuve de raffermissement des relations interparlementaires. Selon elle, cette consolidation des relations entre les Parlements se fera aussi dans le cas des groupes interparlementaires existant au sein des pays francophones par des échanges de bons procédés et d’expériences.
«Le but de ces rencontres est que nous puissions soumettre les difficultés de l’un à l’autre et trouver ensemble des solutions qui vont dans le sens des préoccupations ou des orientations de l’organisation internationale de la francophonie d’une manière générale et la spécificité par l’Assemblée parlementaire de la francophonie», a-t-elle poursuivi.
Au terme de cette audience, le président du Sénat a prodigué des conseils aux parlementaires, dans le cadre de leur mission et de leur proximité avec la population.
La délégation des parlementaires de la francophonie s’est aussi entretenue avec le président de l’Assemblée nationale, M. Isidore Mvouba. A cette occasion, le sénateur français, M. Loïc Hervé, a fait entendre que ce séminaire est une idée de prendre des exemples tant français que canadiens, et de s’enrichir des exemples congolais, voire comment les parlementaires exercent l’action du gouvernement. A son avis, les deux jours d’échanges ont été très denses.
Pour le sénateur du Canada, M. Eric Forest, cet échange est une occasion de féliciter le Parlement pour les initiatives d’amélioration des performances des deux chambres. «C’est un partage de bonnes pratiques des systèmes bicaméralismes. Les parlements devraient avoir le souci permanent d’offrir des sessions de formation de perfectionnement aux parlementaires», a-t-il dit.
C’est un plaisir pour nous d’offrir notre collaboration et d’encourager les sénateurs et les députés congolais à poursuivre leur formation. «Je pense qu’aujourd’hui, on a le devoir d’améliorer nos connaissances, et c’est au contact des autres qu’on réussit à atteindre cet objectif», a ajouté M. Forest.
(ACI)