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Côte d’Ivoire/ Le projet DPDDA II achevé à Séguéla


  13 Juillet      140        Photos (4436), Société (45143),

 

Séguéla, 13 juil 2018 – (AIP) – Initiative visant à augmenter le volume de diamant légalement exporté et à améliorer les conditions de vie des communautés minières, le Projet droits de propriété et développement du diamant artisanal (DPDDA), dans sa deuxième phase, est arrivé à son terme dans la zone de Séguéla, a relevé l’AIP, au cours d’un atelier-bilan organisé dans la salle de réunions de la préfecture.

Pour le directeur national dudit projet, Terah DeJong, le cœur du programme a été « d’apporter des changements qui ne sont pas faciles à voir, à mesurer. Des changements dans la manière de voir, de travailler. Des changements dans les habitudes ». D’où les activités à plusieurs niveaux dont le dialogue multipartite entre les acteurs, le dialogue social entre les communautés, l’approfondissement des connaissances de chacun, la prise en compte de l’avenir ainsi que la prise en charge pour l’avenir.

« Je suis surtout content parce qu’on a pu planter de nouvelles habitudes. Comme des arbres, vous serez jugés par vos fruits. Cela va prendre du temps pour arriver à maturité, mais il ne faut pas oublier d’entretenir tout ce qu’on vous a donné en plus de la connaissance. (…) Si vous continuez dans ces nouvelles habitudes, je suis sûr que les fruits seront juteux et abondants », a exhorté, avec un brin de mélancolie, Terah DeJong, tout en espérant que ce ne soit pas la fin, « mais le début d’un avenir meilleur ».

Cofinancé par l’agence américaine pour le développement international (USAID) et l’Union européenne (UE), le projet DPDDA II a permis de nombreuses actions d’autonomisation des communautés minières qui, rappelons-le, sont plus de 63% de la population de Séguéla en faisant bénéficier aux groupements de femmes des formations et des Activités génératrices de revenus (AGR) dont des champs de manioc, des tricycles et des bœufs attelés, en donnant l’occasion à des diamineurs de diversifier leurs sources de revenus par la pratique de l’apiculture, de la pisciculture et de l’aviculture ainsi qu’en renforçant les capacités des acheteurs et autres sociétés coopératives sur la qualité et la valeur des pierres, non sans oublier la délimitation des territoires villageois et l’usage des systèmes d’informations géographiques pour améliorer la collecte et l’analyse des données démographiques dans les zones d’exploitation.

Les diamineurs qui pratiquent tous l’exploitation artisanale ont également pu bénéficier de la technique améliorée qui leur permet, par la suite, d’exploiter les sites pour l’agriculture ou l’élevage, sans omettre la machine à lavage qui, elle, diminue la pénibilité du travail.

« Cinq ans, c’est beaucoup. Vous devez pouvoir montrer à ceux qui vous ont fait confiance que vous êtes matures, que vous pouvez arriver à bon port. Que demain, vos enfants puissent témoigner de l’effort qui a été fait pour améliorer les conditions de vie des populations », s’est, pour sa part, exprimée la secrétaire générale 2 de la préfecture, Mme Traoré née Moïse-Henri Imelda Marguerite Marie Doussou, appelant celles-ci à faire siens les quatre axes du projet que sont le foncier, la gouvernance, le développement économique et la sensibilisation.

Le projet DPDDA II s’inscrivait dans le cadre du processus de Kimberley qui est le dispositif international mis en place pour lutter contre les diamants liés aux conflits, note-t-on.

Après la levée en avril 2014 de l’embargo qui frappait le diamant ivoirien, l’exploitation de cette pierre précieuse qui date de plus d’un demi-siècle a enregistré une exportation officielle de zéro carat en 2013 à 25 000 carats en 2016, le retour des bureaux d’achat ainsi que celui de la Société de développement des mines (SODEMI) dans la zone de Séguéla qui disposerait de 90% des 11 millions de réserves prouvées de diamant du pays.

(AIP)

kkp/fmo

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