Abidjan, 13 sept (AIP) – La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a restitué, mercredi, à Abidjan, le rapport d’observation sur la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), intitulé « La liberté de circulation en souffrance » sur les frontalières ivoiro-maliennes.
Ce rapport, plaidoyer pour la protection des droits des migrants, recommande essentiellement aux Etats maliens et ivoiriens ‘d’accélérer le processus d’intégration dans l’espace communautaire ». Elles prônent aussi « l’application du protocole de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes et des biens », avec « une politique migratoire respectueuse des droits des migrants ».
Le point focal de la CSCI chargé de la migration, Abdéramane Cissé, au cours de son exposé, a donné les motivations des mesures préconisées. Ces recommandations, a justifié M. Abdéramane, découlent entre autres des pires formes de rackets et de violations physiques dont sont victimes les migrants ouest-africains, au quotidien, entre ces deux pays.
Abdéramane Cissé a précisé que la vérité sur ces « entraves réelles » à l’exercice des libertés a été manifestée, du 29 septembre au 05 octobre 2017, par une mission conjointe de la CSCI et de l’Association malienne des expulsés (AME). Il a fait savoir que l’étude a été effectuée sur l’axe Abidjan-Bamako long de 1114 km, notamment à Pogo (Côte d’Ivoire) et Zégoua (Mali), lieux de transit à la migration.
Les participants, parmi lesquels le représentant de la coordinatrice de la CSCI, Hélène Gnonsahé, Ouattara Diakalia, celui de la CEDEAO, Fabien Karamoko, ont souhaité que soient intégrés, dans le rapport, les situations sur d’autres villes de Côte d’Ivoire, théâtre des migrations, ainsi que le volet structurel.