Dimbokro, 7 déc (AIP) – Vingt-cinq ans après la disparition du premier président de la Côte d’Ivoire moderne, Felix Houphouët Boigny, des populations de Dimbokro sont toujours nostalgiques de sa gouvernance dont les piliers sociaux étaient la paix, le dialogue et la concorde.
Un transporteur, Koné Béma , 65 ans, évoquant le règne de Félix Houphouet Boigny, vendredi, jour anniversaire de son décès, affirme que la Côte d’Ivoire ne finira jamais de pleurer Félix Houphouët Boigny qui était, selon lui, un politicien visionnaire qui chérissait la paix. « Ce qui me fait mal c’est que ceux qui se réclament de lui ne posent aucun acte dans le sens de la paix », a -t-il relevé, appelant les Ivoiriens à « se ressaisir pour sauver leur bien commun, la Côte d’ivoire, d’une autre déchirure ».
« Nous regrettons le temps de Houphouët Boigny », a avancé, l’air nostalgique, N’guessan Kouadio, environ 70 ans, estimant qu’à la disparition de FHB, les politiques ont fragilisé le tissu social pour la conquête du pouvoir. Il dit espérer une véritable prise de conscience des leaders pour que le pays retrouve son lustre d’antan.
Félix Houphouet Boigny est décédé, le 7 décembre 1993 après avoir gouverné son pays durant 33 ans. Son règne a été marqué par une période prospère, les années 70. Des programmes d’ajustement structurels, à partir de 1980, ont été initiés pour juguler la crise économique que son pays traversait. En 1990, la Côte d’Ivoire adopta le multipartisme, et trois ans après, il fut arraché à l’affection des siens. Un hommage digne de son rang lui fut rendu lors de ses obsèques auxquels ont pris part d’éminentes personnalités politiques du monde entier.
(AIP)
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