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COVID-19 : DES ACCESSOIRES DE LAVAGE DES MAINS REMIS AUX CHEFS DE VILLAGE DE NOTTO DIOBASS


  21 Mars      46        Société (45243),

 

Notto Diobass, 21 mars (APS) – Le maire de Notto Diobass Alioune Sarr a distribué samedi des ustensiles de lavage des mains et produits de nettoiement aux chefs des villages de sa commune, en guise de contribution à la lutte contre l’épidémie du coronavirus, a constaté l’APS.

Alioune Sarr, par ailleurs ministre du Tourisme et des Transports aériens, a remis symboliquement le don, lors d‘une cérémonie, qui a aussi servi de tribune pour sensibiliser les populations de sa commune sur le danger de cette maladie et la gravité de la situation du pays qui à ce jour a totalisé 47 cas confirmés.

Le lot était composé de bassines, de bouilloires, seaux, de paquets de savon, de bouteilles d’eau de javel, et d’autres détergents, dont il n’a pas voulu dévoiler la valeur. Ils ont été remis aux chefs de villages par le maire et le sous-préfet de Notto Diobass.

Pour Alioune Sarr, il s’agit d’une « contribution citoyenne », qui incombe à chaque Sénégalais. Une façon aussi de relayer au niveau de sa commune l’élan national de solidarité autour du chef de l’Etat pour vaincre cette épidémie.

Soulignant sur la nécessité de « limiter les rassemblements », il axé ses messages sur le fait que « le coronavirus existe, évolue à une vitesse exponentielle et il tue ».

La « seule façon de se protéger » est de se conformer aux recommandations des spécialistes de la santé, à savoir se laver les mains, ne pas tousser devant tout le monde, éviter les rassemblements qui peuvent l’être.

La rencontre organisée en plein air avait aussi enregistré la présence de plusieurs catégories de la population de la commune, dont des chefs de village, des conseillers municipaux et des étudiants.

Grâce à deux véhicules mis à leur disposition, des étudiants ont déjà commencé à sillonner des villages, et entendent poursuivre la sensibilisation dans les familles, pour les inviter au respect des règles édictées.

« Au niveau de la commune, nous avons mis la gendarmerie sur l’opération », a noté Alioune Sarr, assurant que les recommandations seront « rigoureusement appliquées », « sans aucune réserve ».

« Nous sommes dans une guerre », a ajouté le maire, appelant les communautés à être conscientes de la situation actuelle où tous les Etats ont fermé leurs frontières et « on n’est pas encore sorti de l’ornière ».

Evoquant le stade de la maladie en Italie qui a enregistré « 600 morts » dans la seule journée du vendredi, il a relevé que le plateau médical dans sa commune ne permet pas de faire face à une affluence de malades.

« Ici, si on avait 100 cas, on allait les laisser mourir, parce qu’il n’a pas de respirateur artificiel au poste de santé et à l’hôpital régional, il n’y en a qu’un seul », a-t-il martelé, relevant que le vaccin contre cette maladie n’existe pas encore.

Le virus s’attaque à la respiration du patient. L’infirmier chef de poste de Kissane a battu en brèche l’idée-reçu faisant croire que le coronavirus est comme le paludisme qui, est causé par un parasite.

En cas de détection des signes de la maladie, l’intéressé doit s’isoler, saisir le sous-préfet qui contactera l’ICP, qui à son tour appellera les services compétents pour venir le chercher.

Le sous-préfet de Notto Diobass Jean-Baptiste Sène a déploré le fait qu’après la fermeture des écoles certains enfants soient envoyés dans les « daaras » (écoles coraniques) et que d’autres aillent jouer au football. Des attitudes qui, a-t-il fait remarquer, équivalent aux rassemblements, que la mesure visait à éviter.

Le sous-préfet a indiqué avoir aussi saisi les responsables des cinq sessions d’initiation de circoncis, appelées « ndut » en milieu sérère, pour leur demander de les suspendre.

Des mesures conservatoires sont prévues concernant la surcharge sur les véhicules reliant Notto-Diobass à Thiès et la protection des travailleurs de la ferme agricole seront évaluées, pour être renforcées au besoin, a-t-il dit.

Depuis que le premier cas de coronavirus a été détecté le 2 mars, le pays a totalisé en 18 jours, 47 cas, dont cinq guéris.

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