MAP SAR la Princesse Lalla Meryem préside le Conseil d’Administration des Oeuvres Sociales des FAR MAP Signature de deux mémorandums d’entente entre le Maroc et Djibouti dans le domaine de la santé et de la protection sociale ANP La CAIMA offre 3043,75 tonnes d’engrais d’une valeur de 821 millions de CFA au FSSP APS SENEGAL-COMMERCE / Des faux médicaments, des cuisses de poulet et du cannabis saisis par les unités maritimes de la Douane APS SENEGAL-METEO / Le centre et l’ouest seront recouverts progressivement par une couche de poussière dense (météo) MAP Rwanda: le volume des investissements dépasse 2,4 milliards de dollars en 2023 MAP Match USMA-RSB: la CAF rejette l’Appel interjeté par le club algérois et confirme les décisions de la commission des clubs (FRMF) MAP Madagascar: Plaidoyer pour la création d’un réseau de transport public écologique à Antananarivo MAP Abidjan: le RIARC et le REFRAM signent une déclaration sur le renforcement du dialogue avec les plateformes numériques globales APS SENEGAL-SOCIETE / Santé oculaire : des stratégies et orientations prioritaires en cours d’identification

DES PRODUCTEURS PRÔNENT LA DÉCENTRALISATION DU MARCHÉ D’INTÉRÊT NATIONAL


  20 Août      35        Agriculture (4142),

 

fDakar, 19 août (APS) – Les producteurs de la zone des Niayes souhaitent une décentralisation du marché d’intérêt national à travers la mise en place de marchés régionaux équipés de chambres froides, a déclaré vendredi Cheikh Mbacké Mboup, président la coopérative des producteurs de fruits et légumes et d’élevage de Keur Birame Ndao.

« Si les infrastructures de conservation sont installées, les agriculteurs n’auront plus besoin de brader leurs produits, car, quand le marché n’est pas favorable à eux, ils pourront stocker et réguler la consommation », a-t-il fait valoir.

Dans de telles conditions, dit-il, « le producteur va se retrouver avec un prix très intéressant » et le pays pourra exporter pour obtenir des devises.

Il estime que dans ce domaine, « le gouvernement du Sénégal fait beaucoup d’efforts », lesquels doivent toutefois être selon lui accélérés.

Il déclare que l’une des priorités doit consister à renforcer les capacités des producteurs, mettre en place des infrastructures de stockage et une chaîne de froid pour conserver les produits très périssables.

Cheikh Mbacké Mboup a rappelé que « l’Etat a mis en place des mécanismes de récépissé d’entrepôt avec le marché d’intérêt national de Diamniadio ».

Selon lui, ces mécanismes « permettent aux agriculteurs de stocker leurs produits dans des entrepôts gérés par une agence mise en place avec des frais de stockage très allégés ».

« C’est un début, mais il faut développer plus de chambres froides, décentraliser ce marché, car la zone des Niayes est à 180 km de Dakar. Donc, il faut faciliter la proximité, en mettant en place des marchés régionaux avec les mêmes infrastructures paramétrées suivant la demande et la productivité dans ces différentes zones », a proposé M. Mboup.

Il estime que l’exportation de 50 pour cent des fruits et légumes produits dans la zone des Niayes, pourrait générer « des dizaines ou centaines de milliards de francs CFA ». Cela permettrait ainsi à cette zone de « contribuer à l’économie du pays à travers l’horticulture ».

« La zone des Niayes est l’un des plus grands espaces de production de fruits et légumes au Sénégal, avec 60% de la production nationale horticole sur les 800 à 900 mille tonnes par an. Le peu d’exportation de fruits et légumes que nous faisons est de 120 mille tonnes pour une valeur financière de 70 milliards de francs CFA », a-t-il rappelé.

Aussi es Niayes constituent « une zone à forte potentialité économique à partir des exportations de produits horticoles ».

Dans la même catégorie