Niamtougou, 12 fév. (ATOP) – Cent vingt acteurs locaux et des responsables des organisations communautaires ont été sensibilisés sur leur rôle dans la prévention et la gestion des violences faites aux enfants et aux femmes, le jeudi 11 février à Niamtougou.
La rencontre est organisée par la direction régionale de la Planification et du Développement et de l’Aménagement du Territoire de la Kara en collaboration avec la direction régionale de l’Action Sociale avec l’appui financier de l’UNICEF dans le cadre du projet « Renforcement des capacités nationales et communautaires de prévention des conflits et violences et la protection des droits de l’homme au Togo ». Ce programme de coopération Togo-UNICEF couvre la période de 2019-2023 et comporte 5 composantes à savoir : la survie et la croissance, l’éducation et développement, la protection de l’enfant, l’inclusion sociale et l’efficacité du programme.
Cette sensibilisation vise à renforcer les capacités des responsables des organisations communautaires dans la prévention et la gestion des violences, les conséquences socio-économiques des violences et l’importance de la paix. Il s’est agi d’édifier les participants sur les notions de prévention des conflits, les violences faites aux femmes et aux enfants en vue de la préservation de la paix. Il est aussi question d’échanger sur les conséquences socio-économiques des violences et sur l’importance de la paix.
Le secrétaire général de la préfecture, Diguèna Emna Békoutaré a salué cette initiative de recherche de la paix, indispensable à tout citoyen. Il a exhorté les leaders communautaires à œuvrer davantage aux côtés des enfants qui ont besoin de protection car ils sont physiquement, mentalement et émotionnellement immatures et incapables de se protéger eux-mêmes convenablement.
Le directeur régional de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du Territoire de la Kara, Hassim Maliawai, a indiqué que la culture de la paix est liée à la prévention et à la résolution pacifique des conflits interpersonnels et communautaires. Pour lui, une culture de la paix s’attache donc à combattre l’exclusion, l’extrême pauvreté et la dégradation de l’environnement. Pour la résolution des divers problèmes, le directeur régional a prôné la voie du dialogue, de la négociation et de la médiation afin que les recours à la violence ne soient plus une tentation.
ATOP/BN/AJA
