Sotouboua, 15 fév. (ATOP) – Plan International Togo a offert du matériel sportif aux clubs de football féminin des établissements scolaires, les 11 et 12 février, respectivement à Tohoun et à Sotouboua. Cette cérémonie de remise a été suivie d’une rencontre d’échange et de mise en place des comités de gestion dudit matériel sportif.
Le matériel sportif est composé de deux jeu de maillots, de paires de gant pour les gardiennes, de jeu de 12 chasubles pour 16 joueuses, de brassard, de gilets et de tenue complète pour l’arbitre. A cela s’ajoutent huit ballons de football taille 5, quatre sifflets, quatre chronomètres, trente-trois (33) pairs de chaussures de sport, des chaussettes, des protèges tibia, des soutien-gorge de sport, des collants de sport, de fanions incorporés de hampes de coin, de drapelet, de sacs à dos, d’une boîte à pharmacie, des survêtements complets pour les coach, de cartons rouge et jaune, de mini-haies, de piquets et trois pompes pour gonfler les ballons.
A Tohoun, le matériel sportif est destiné aux équipes de football féminin de Tohoun, Tado, Saligbe et de Kpekplemé, tandis qu’à Sotouboua ce même matériel sportif est allé aux clubs de football féminin de Séssaro, Tittigbé, Fazao et des CEG de Sotouboua ville I et de Kpandyo.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Autonomisation des filles et jeunes femmes pour l’engagement citoyen au Togo » dénommé ‘’Girls Lead’’. L’objectif est de doter ces clubs de football féminin de matériel sportif. La rencontre a aussi permis de mettre sur pieds dans ces deux préfectures, cinq comités de gestion composés de sept membres chacun pour la gestion du matériel sportif. Il s’est également agi de faire des propositions d’activités en remplacement des galas interclubs compte tenue de la pandémie à la covid-19.
Chaque comité est composé du chef d’établissement et de canton, du président du Comité Cantonal de Développement (CCD), de la présidente du club, accompagnée d’une fille membre, du coach et d’un agent de santé. Les comités mis en place ont été instruits sur les dispositions à prendre pour assurer la pris en charge et les risques liés à la gestion du matériel sportif. Ils ont été également formés sur le rôle et la responsabilité d’un comité de gestion et les techniques d’organisation et de direction des activités des clubs. Ils sont enfin invités à vulgariser auprès des parents d’élèves les avantages liés aux activités physiques et sportives pour les filles.
La secrétaire générale de la préfecture de sotouboua, Mme N’dafidina Badénaka Agnès et celui de la préfecture du Moyen-Mono, Danimelou Baka ont remercié Plan International Togo et ses partenaires pour leurs multiples appuis au gouvernement en faveur du bien-être de la fille en général et celles des deux préfectures en particulier. Ils ont rappelé aux filles les bienfaits du sport, notamment la diminution des maladies cardiovasculaires, l’augmentation de la souplesse et de l’endurance. Ils les ont encouragés à pratiquer régulièrement le sport, afin d’améliorer leur santé physique et mental. Ils ont exhorté les membres des clubs et des comités à une gestion rationnelle du matériel, en vue de permettre à d’autres bonnes volontés d’emboîter le pas à Plan International Togo.
Pour les animatrices du projet, à Sotouboua centre, Mlle Kamalé Yolande et à Tohoun, de la préfecture du Moyen-Mono, Danimelou Baka, les activités physiques et sportives contribuent à la réduction du phénomène de marginalisation des filles et jeunes femmes qui se caractérisent par les stéréotypes sexistes et les pesanteurs socioculturelles, les empêchant de jouir pleinement de leurs droits. « Le projet entend équiper les jeunes filles en matériel sportif, en vue de hisser le jeu féminin au rang des grandes équipes et prémunir les acteurs et membres des comités de gestion du football féminin contre les abus et violence faites à la gent féminine », ont-elles ajouté.
Ce projet est financé par Plan international Allemagne à hauteur de 1. 851.439.243 FCFA pour une durée de cinq ans. Il a pour objectif de mobiliser les filles et jeunes femmes de 14 à 24 ans dans un réseau, en vue d’une action commune basée sur l’équité et la transformation des relations publiques. Il prend en compte les préfectures du Moyen-Mono, de l’Ogou, de Tchaoudjo et de Sotouboua.
