Abidjan, 17 fév 2022 (AIP) – Les acteurs nationaux du domaine de l’emploi, de la recherche scientifique, du changement climatique ont réfléchi sur la mise en place d’un plan d’action du réseau d’institution d’évaluation, des emplois verts (Green Jobs Assessment Instutions Network en anglais ‘GAIN’), pour une meilleure transition écologique.
Cette réflexion se déroule au cours d’un atelier initié par le Bureau international du travail (BIT) sur le thème, « Atelier pour la définition de plan d’action 2022 de l’Equipe GJAM Côte d’Ivoire » qui s’est tenu mercredi 16 février 2022, à l’Université Nangui Abrogoua (UNA).
Cet atelier a pour objectif mobiliser les acteurs nationaux afin de d’élaborer un plan d’action de l’Equipe GJAM-CI pour l’année 2022.
Il sera question aussi de formaliser l’équipe de travail sur les emplois verts GJAM- Côte d’Ivoire, de proposer des activités de renforcement des capacités de l’équipe GJAM-CI et d’identifier une liste d’études d’évaluation des politiques climatiques à réaliser en 2022.
L’atelier s’inscrit dans le cadre de la consolidation des acquis de l’atelier de lancement du 29 novembre au 03 décembre 2021 et du protocole d’Accord entre l’Université Nangui Abrogoua et l’Organisation internationale du travail.
Le vice-président de l’Université Nangui Abrogoua (UNA), prof Atta Diallo, représentant le président de l’Université a souligné l’engagement de l’Université à s’impliquer dans la réussite des activités du projet GAIN en Côte d’Ivoire.
Pour M. Diallo, « le programme emplois verts du BIT, qui aborde les principaux défis de l’environnement, constitue une opportunité pour les pays en développement, vulnérables aux changement climatique ».
Le directeur du bureau de pays de l’OIT, Frédéric Lapeyre, a indiqué, pour sa part, que la crise environnementale a eu un impact fondamental sur le monde du travail et par conséquent c’est une obligation, selon lui, « de pouvoir mieux gérer la question environnement » tout en évoquant, le besoin d’expertise. Il a souhaité que l’université forme de nouveaux chercheurs et de nouveaux outils afin de faciliter la prise de décision des pouvoirs politiques.
Il s’agit aussi, pour le représentant pays de l’OIT, de renforcer les capacités en outils d’analyses d’impact d’emplois verts pour offrir des opportunités d’emploi à la jeunesse ivoirienne ou sous-régionale. Il a par ailleurs souhaité que « ce plan d’action qui va être élaborer, puisse poser les jalons d’une transition juste écologique qui répond aux préoccupations des différents acteurs. »
Le représentant du ministre de l’Enseignement scientifique et de la Recherche scientifique, le prof Ouattara Aboudramane qui a ouvert l’atelier, a remercié le BIT pour ces initiatives en faveur de la promotion de l’emploi décent, de la lutte contre le travail des enfants et pour sa contribution d’une économie verte.
Il également précisé que la mise en œuvre de l’outil GAIN permettra une meilleure lisibilité de la création d’emplois verts en Côte d’Ivoire.
Les participants à l’atelier sont issus du Gouvernement (ministères en charge du travail, de l’emploi, du changement climatique, des CDN, de l’Environnement et du développement durable et autres ministères clés), et institutions académiques et de recherche (économique, environnement, climat, etc.).