Libreville, 09 Décembre (AGP) – Alors que les dates (20 au 26 janvier 2020) et le parcours de la 15e édition de la Tropicale Amissa Bongo sont connus depuis quelques temps, les cyclistes gabonais de leur côté attendent toujours le début de leur préparation. L’éternel recommencement!
Simples participants ? Figurants ? Faire valoir ? Le statut des cyclistes gabonais à cette course internationale n’a pas beaucoup connu d’avancées quinze ans après. Une éternité que cela dure. Il ne serait pas surprenant de voir, dans les jours à venir sur nos petits écrans et autres réseaux sociaux, le capitaine ou le représentant de l’équipe gabonaise venir une fois encore poser les mêmes doléances qui tournent généralement autour de la préparation de la compétition, des primes, etc.
Et, si pour cette année, le problème relatif aux équipements a pour le moment été résolu, il n’en demeure pas moins que les conditions de préparation des cyclistes gabonais inquiètent au niveau de la Fédération gabonaise de cyclisme où règne une atmosphère de désespoir. Le sentiment «d’être délaissé» par la tutelle prend chaque jour de l’ampleur et sème le doute auprès des coureurs dont on attend toujours un exploit. Mais à quel prix ?
Il faut dire que cette énième édition de la Tropicale Amissa Bongo ne devrait pas échapper à cette triste tradition qui consiste à colmater les brèches à la dernière minute. L’important, étant de participer. Du moins en ce qui concerne les cyclistes gabonais qui prendront à nouveau le départ de cette course. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, l’on a tout de même appris que la sélection gabonaise de cyclisme n’a toujours pas débuté sa préparation à presque un mois du début de l’épreuve. Même si du côté de la tutelle, on assure que les Panthères, version cyclistes, auront droit à un mois de préparation à Franceville. «L’équipe et l’entraîneur sont là, abandonnés et on se demande chaque jour à quand le début de la mise au vert ?», s’interroge-t-on au niveau de la Fédération gabonaise de cyclisme (Fégacy).
Une situation alarmante quand on sait les exigences d’une telle discipline en termes d’efforts et de dépassement de soi. Dès lors, que faut-il réellement attendre ou espérer de ces cyclistes, qui auront une fois encore pour objectif non pas d’aller chercher un podium, mais de ne pas arriver hors délai après chaque arrivée. C’est donc ce à quoi vont s’atteler les représentants gabonais sur les routes d’autant qu’aucune chance de succès n’est envisageable à l’allure où vont les choses.