Libreville, 18 février 2023 (AGP)-En séjour dans la province du Woleu-Ntem pour renforcer le dispositif sanitaire dans les différents postes frontaliers du Gabon avec la Guinée-équatoriale, le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a clos sa tournée par le poste de Medzeng par Oyem vendredi 17 février et a rassuré les populations, en réaffirmant qu’il n’y a pas de virus Marburg sur le territoire gabonais.
Le membre du gouvernement a, formellement, démenti les informations relayées dans les réseaux sociaux, selon lesquelles des cas de malades de type hémorragique Marburg auraient été détectés au Gabon. La maladie est à l’origine de plusieurs décès enregistrés en Guinée- Equatoriale, depuis quelques jours.
‘’Contrairement à certaines informations mensongères, diffusées dans les réseaux sociaux, je puis rassurer les populations gabonaises qu’il n’y a aucun cas d’un malade atteint de la maladie de type hémorragique Marburg au Gabon. Et, il n’a pas été enregistré un cas de malade en provenance de la Guinée équatoriale’’ a déclaré le Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Entamée le 16 février, dans les postes frontaliers de Meyo-kye et Mebo’o, qui délimitent le Gabon du Cameroun, dans le département du Ntem à Bitam, la mission ministérielle a pris fin ce 17 février au poste frontalier de Medzeng, par Oyem et frontalier aussi à la Guinée équatoriale. ‘’Notre visite aux postes frontaliers de la province a pour objet de m’enquérir de la mise en place effective du dispositif gouvernemental de riposte contre cette maladie et de son efficacité. Notre visite nous a, également, permis de renforcer ce dispositif avec la livraison de médicaments’’ a indiqué le membre du gouvernement qui était accompagné pour la circonstance du représentant-résident de l’OMS au Gabon.
Le Dr Guy Patrick Obiang Ndong a instruit le personnel médical, commis aux cellules de veille dans ces postes frontaliers, de faire preuve d’une extrême vigilance. ‘’Vous êtes les premiers soldats, sachez donc que vous êtes en danger, par contre vous devez être attentifs. En cas de suspicion, n’envoyez pas automatiquement la personne au Centre Hospitalier régional d’Oyem, chercher plutôt avant tout à l’isoler ici’’ leur a-t-il dit.
