Kpalimé, 15 avr. (ATOP)- Des formateurs issus des organisations professionnelles des filières Anacarde et Karité des Régions Maritime et des Plateaux ; ceux de l’administration du commerce et d’industrie participent du 14 au 16 avril à Kpalimé à un atelier de formation sur les bonnes pratiques de transformation, de conditionnement, d’emballage, d’étiquetage des produits agroalimentaires et les exigences des normes ISO 22000 et HACCP.
Cet atelier est organisé par le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale (MCICL). Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet de Durabilité et de Renforcement des capacités commerciales de l’Anacarde et de Karité (PRODAK). Il vise à outiller les transformateurs des filières ciblées et leur apporter un appui-conseil, en matière de production, d’hygiène et de sécurité alimentaire grâce au soutien technique et financier du programme Cadre Intégré Renforcé (CIR).
Pendant trois jours, il sera question pour les organisateurs de renforcer les capacités organisationnelles et techniques des acteurs des filières anacarde, karité et soja pour plus de compétitivité et d’amélioration de leurs chiffres d’affaires. Ils seront formés sur l’éthique, la qualité ainsi que sur les normes ISO 22000 et HACCP et leurs exigences dans le secteur agroalimentaire. Ils seront aussi imprégnés des techniques modernes de conditionnement et de stockage des produits agroalimentaires ; sur la gestion des emballages et l’étiquetage des produits agroalimentaires.
Le chef du projet PRODAK, Tchepan Michel, représentant le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, a relevé l’importance de l’anacarde et du karité qui constituent des filières à fort potentiel de croissance d’exportation. Aussi, a-t-il, trouvé important que les acteurs de la transformation au sein de ces filières s’ajustent aux modifications des réglementations commerciales en termes de normes de qualité applicables sur les différents marchés pour satisfaire les exigences des consommateurs. Selon lui, la compétitivité au sein des filières requière de bonnes stratégies d’approvisionnement, des techniques modernes de conservation, de conditionnement, d’emballage, d’étiquetage et de vente des produits transformés, destinés à la consommation locale ou à l’exportation. Il a souligné que la bonne maitrise de ces enjeux et la mise en application des outils permettront d’améliorer la qualité et la compétitivité de leurs produits et leur écoulement rapide sur les différents marchés.
Pour le secrétaire général de la préfecture de Kloto, Sogoyou Békéyi, les produits agroalimentaires doivent être compétitifs sur les marchés et surtout international et cette formation est nécessaire pour une amélioration des pratiques actuelles. Il a exhorté les participants à suivre avec grand intérêt les travaux afin d’être très outillés et prêts à affronter les exigences de tous les marchés.