MAP SAR la Princesse Lalla Meryem préside le Conseil d’Administration des Oeuvres Sociales des FAR MAP Signature de deux mémorandums d’entente entre le Maroc et Djibouti dans le domaine de la santé et de la protection sociale ANP La CAIMA offre 3043,75 tonnes d’engrais d’une valeur de 821 millions de CFA au FSSP APS SENEGAL-COMMERCE / Des faux médicaments, des cuisses de poulet et du cannabis saisis par les unités maritimes de la Douane APS SENEGAL-METEO / Le centre et l’ouest seront recouverts progressivement par une couche de poussière dense (météo) MAP Rwanda: le volume des investissements dépasse 2,4 milliards de dollars en 2023 MAP Match USMA-RSB: la CAF rejette l’Appel interjeté par le club algérois et confirme les décisions de la commission des clubs (FRMF) MAP Madagascar: Plaidoyer pour la création d’un réseau de transport public écologique à Antananarivo MAP Abidjan: le RIARC et le REFRAM signent une déclaration sur le renforcement du dialogue avec les plateformes numériques globales APS SENEGAL-SOCIETE / Santé oculaire : des stratégies et orientations prioritaires en cours d’identification

La CGRAE et la CNPS au menu de la 1ère session des « Jeudis de District » de l’année 2023


  11 Février      21        Société (45143),

 

Bouaké, 10 fév 2023 (AIP) – L’IPS-CGRAE et l’IPS-CNPS ont fait l’objet de deux communications jeudi 09 février 2023 au cours de la 1ère session des « Jeudis du District » de l’année 2023 qui a eu pour cadre la salle de conférence de l’Université internationale ICK à l’initiative du District autonome de la vallée du Bandama.

« Nous avons choisi l’IPS-CGRAE pour les fonctionnaires et l’IPS-CNPS pour les salariés du privé et les travailleurs indépendants. Les responsables de ces deux entités sont venus nous parler de la sécurité sociale en Côte d’Ivoire et quels sont les nouveaux produits qui ont été développés », a révélé le ministre-gouverneur du District autonome de la vallée du Bandama, Jean Claude Kouassi.

Jean Claude Kouassi a également souligné l’intérêt et l’importance que revêtent ces deux communications pour la population qui y était fortement représentée à travers des élus, des chefs traditionnels, des guides religieux, des jeunes et des femmes.

« Il est bon que la population sache pourquoi les structures déconcentrées de l’Etat sont ici à Bouaké, le chef-lieu du District. Il est bon de savoir également pourquoi des institutions comme les IPS (CGRAE, CPS, CNAM) ont été créées et de quoi les populations peuvent bénéficier de leur part moyennant un ticket d’entrée c’est-à-dire une petite cotisation qui fasse qu’avec la solidarité et dans la solidarité tout le monde soit couvert de la meilleure manière possible », a-t-il fait savoir.

Les deux communications des représentants de l’IPS-CGRAE et de l’IPS-CNPS ont porté essentiellement sur le régime de retraite complémentaire par capitalisation pour l’IPS-CGRAE et le régime social des travailleurs indépendants en ce qui concerne l’IPS-CNPS.

Dans sa présentation, le chef d’agence de l’IPS-CGRAE de Bouaké, Traoré Daouda Malick, a indiqué que le régime de retraite complémentaire par capitalisation est un mécanisme par lequel l’adhérent (fonctionnaire ou agent de l’Etat) effectue des cotisations afin de lui assurer un montant de pension de retraite qui le reproche au mieux du revenu qu’il percevait durant son activité.

Il a précisé que dans ce régime de retraite par capitalisation, l’adhérent accumule progressivement un stock de capital qui servira à améliorer sa pension de retraite et le niveau de ce capital dépend de son effort de contribution. Il a précisé, en outre, que le régime de retraite par capitalisation vient compléter le régime actuel de retraite (régime de base). La coexistence de ces deux régimes qui assure désormais à l’adhérent un niveau de vie plus confortable à la retraite.

Selon M. Traoré, les cotisations sont fixées à 5% du salaire de base et l’adhésion est systématique pour tout fonctionnaire ou agent de l’Etat recruté après la date exécutoire du décret portant création du régime (c’est-à-dire après le 19 août 2020) ou volontaire pour tout fonctionnaire ou agent de l’Etat déjà en activité à la date de ce décret. Les adhérents volontaires doivent fournir une copie due leurs bulletins de solde, une copie de leur CNI et un extrait de naissance original des tiers bénéficiaires.

Le directeur régional de l’IPS-CNPS de Bouaké, Yves Kéan, s’est, pour sa part, appesanti sur les deux régimes concernant les travailleurs indépendants. Il a d’abord défini le vocable de travailleur indépendant qui est, selon lui, une personne qui travaille pour son propre compte.

Il a, ensuite, indiqué qu’il s’agit, notamment, du commerçant, de l’artisan, de l’artiste, du consultant, du mandataire social, du religieux, (…), qui a un revenu et qui peut bénéficier aujourd’hui de prestations en cas d’incapacité due à la maladie, à l’accident, à la maternité et également de prestation de retraite pendant ses vieux jours.

« Le travailleur indépendant est malade, il peut bénéficier d’un revenu, alors qu’il n’est plus en activité pendant quelques temps. La femme enceinte, qui est travailleuse indépendante, qui à sept mois et demi peut elle aussi arrêter de travailler et bénéficier d’indemnité journalière donc de revenu qui équivaut au salaire qu’elle percevait pendant qu’elle était en activité.

« Et plus tard lorsque que ses forces le lâchent qu’il est amené à se mettre en retraite professionnelle, le travailleur indépendant peut lui aussi au même titre que le salarié bénéficier d’une panoplie de produits de retraite », a indiqué le directeur régional de l’IPS-CNPS de Bouaké.

Ce dernier a aussi précisé les conditions à remplir pour bénéficier de toutes ces avantages. Ces conditions exigent d’être simplement un travailleur indépendant ou d’être à son propre compte et se faire immatriculer à la CNPS en produisant une pièce d’identité. Notamment, une CNI pour les ivoiriens et la carte consulaire pour les étrangers ou tout autre document qui donne des informations sur l’identité du travailleur indépendant.

Lancés officiellement le jeudi 06 octobre 2022, « Les jeudis du District », est un cadre de concertation et d’échanges entre les différentes structures déconcentrées des ministères techniques présents sur le territoire du District autonome de la Vallée du Bandama et les populations dont l’objectif est de favoriser la coordination et le suivi des actions de l’Etat ainsi que la mise en œuvre de politiques et stratégies de développement socioéconomique efficaces.

Plus spécifiquement, il s’agit pour chaque directeur régional de présenter les missions, les attributions et le programme d’activités de sa structure ainsi que les potentialités et opportunités de création de richesse et d’emplois qui en découlent aux autres acteurs techniques du District autonome de la Vallée du Bandama et aux populations qui y résident.

Dans la même catégorie