Aného, 8 fév. (ATOP) – La Jeune chambre internationale Aného Solidarité (JCI-AS) a sensibilisé les 2 et 5 février, les femmes du marché de Elavagno et les élèves du collège Saints Pierre et Paul d’Aného sur le cancer du col de l’utérus.
Initiée en collaboration avec la direction préfectorale de la Santé des Lacs, de la Fondation Nana Anè XV, la mairie de la commune des Lacs 1, le réseau des Femmes des Lacs et autres partenaires, cette manifestation de situe dans le cadre de la mise en œuvre du projet ‘’la marche du bien-être’’ et la célébration de la journée internationale de lutte contre le cancer placée sous le thème ‘’Je combats le cancer’’. Elle a permis aux organisateurs d’informer, de sensibiliser et de conscientiser les femmes sur l’existence de cette maladie devenue un problème de santé publique. Les différents intervenants ont édifiés leurs auditoires sur ce que c’est le cancer du col de l’utérus, ses causes, ses symptômes, sa prévention et son traitement. Parlant des causes du cancer du col de l’utérus, les agents sensibilisateurs ont évoqué des infections au virus du papillome humain, l’activité sexuelle, le tabagisme, les accouchements multiples, le VIH et les infections sexuellement transmissibles (IST).
Ils ont souligné que les signes du cancer de col de l’utérus n’apparaissent pas au premier stade de la maladie, mais une fois que la tumeur se développe dans les tissus et organes voisins.
Ils ont fait allusion aux saignements vaginaux anormaux, aux pertes vaginales anormales et maleodorantes, les menstruations inhabituelles, des douleurs lors des relations sexuelles, les difficultés à uriner et à aller à la selle, les douleurs dans la région pelvienne.
Pour prévenir la maladie, les orateurs ont conseillé leurs interlocuteurs à faire le dépistage et à se faire vacciner contre le cancer du col de l’utérus. Ils ont souligné qu’il y a trois types de traitement du cancer du col de l’utérus à savoir la chirurgie, la radio thérapie et la chimiothérapie. Selon eux, ses traitements permettent soit de supprimer la tumeur, soit de réduire le risque de récidive, soit de ralentir le développement de la tumeur ou de traiter les symptômes engendrés par la maladie.
La présidente de la JCI-AS, Jocelyne Sibi Lawson a exprimé sa reconnaissance à tous ceux ont œuvré pour la réussite de la campagne. Elle a remercié ses partenaires et demandé aux femmes et aux jeunes filles de faire des tests de dépistage et du contrôle par des médecins appropriés. « On peut se guérir du cancer du col de l’utérus si elle est vite décelée », a-t-elle indiqué.