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Le conseil scientifique pour améliorer la gouvernance du secteur


  30 Juin      32        Société (45152),

 

Brazzaville, 30 JUIN (ACI) – La ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Mme Delphine Edith Emmanuel, s’est engagée, le 29 juin à Brazzaville, à remettre en place le Conseil supérieur de la science et de technologie (Csst) dès 2022, en vue d’améliorer la gouvernance du secteur scientifique et de promouvoir l’importance de la culture des sciences appliquées.

Mme Emmanuel a pris cet engagement dans sa déclaration lue à l’occasion de la Journée de la renaissance scientifique de l’Afrique, commémorée cette année sous le thème «Une nouvelle vision de l’agriculture en République du Congo : Accompagnement scientifique et technologique».

Outre cet engagement, elle compte exécuter les prérogatives nationales de développement de la science et de la technologie, suivant la loi 15-95 du 7 décembre et le décret n°246 du 5 août 1997, et créer une Cellule d’évaluation (Ce) et de veille scientifique ayant pour mission principale de veiller à la production scientifique.

De même, elle entend dynamiser et créer les conditions d’une coopération scientifique et technique avec les partenaires nationaux et internationaux. Aussi, elle envisage de finaliser les réformes institutionnelles, de dynamiser et de développer la culture scientifique, avec pour mission principale d’amplifier la visibilité à l’échelle nationale et internationale.

A cette occasion, Mme Emmanuelle a relevé l’importance de la recherche scientifique et de l’innovation technologique pendant cette période de crise sanitaire occasionnée par la Covid-19. «En effet, la recherche scientifique joue un rôle primordial dans notre société. Elle contribue de manière silencieuse à l’amélioration non seulement de l’espérance de vie des Congolais, mais aussi à la qualité de vie et au bien-être des individus», a-t-elle indiqué.

Pour elle, l’accompagnement des chercheurs, des technologues, des inventeurs et des innovateurs ainsi que la protection de leurs découvertes et inventions dont la visibilité n’est pas suffisante, permettra de contribuer au progrès socioéconomique. Ainsi, elle a fait savoir que son département compte dorénavant attribuer des prix aux meilleures équipes de recherche, aux inventeurs et aux innovateurs, afin de soutenir leurs engagements dans la contribution à l’émergence du pays.

Instaurée le 30 juin 1987 par l’Organisation de l’unité africaine (Oua), cette journée permet aux chercheurs scientifiques, aux innovateurs et aux inventeurs d’organiser plusieurs activités visant à ancrer dans la société la culture scientifique et technologique dans le domaine de l’Agriculture.

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