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Le syndicat des médias publics burkinabè exige l’application du protocole signé avec le gouvernement


  18 Juillet      17        Société (45152),

 

Ouagadougou, 17 juil. 2019 (AIB) – Les agents des médias publics burkinabè, à l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), ont observé une journée de grève mercredi, pour exiger l’application du protocole d’accord signé avec le gouvernement en décembre 2016.
«Trop c’est trop ! Non à la roublardise du gouvernement ! Non au manque de volonté affiché du gouvernement ! Non aux manœuvres dilatoires ! Non au mépris ! Non aux études et réflexions interminables!», ont scandé les journalistes et autres agents des médias publics.
Ils ont tenu leur piquet de grève, mercredi,  à la devanture de la télévision nationale, afin d’exiger l’application de leur plateforme revendicative.
La grève de 24 h du mercredi fait suite au sit-in de 48h,  les 12 et 13 juin derniers pour exiger du gouvernement l’accomplissement de leur plateforme revendicative notamment l’érection des Editions Sidwaya et de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) en sociétés d’Etat.
Selon le porte-parole du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), Paré Rufin, le gouvernement se doit de prendre des mesures immédiates pour la satisfaction de leur plateforme.
Il indique que ladite plateforme comporte entre  autres points, «la mutation diligente et sans condition des Editions Sidwaya et de la RTB en Société d’Etat avec l’ensemble du personnel telle que recommandée par la commission mixte» et «le versement intégral de la taxe du soutien au développement des activités audiovisuelles de l’Etat aux  médias publics, conformément à la loi sur l’audiovisuel».
Paré Rufin a signifié que leur lutte est juste et noble d’autant plus que c’est une loi qui a été votée, alors que, poursuit-il, si les lois sont votées, c’est pour qu’elles soient effectivement appliquées.
«S’il n’y a pas de suite favorable, le syndicat se donne tous les moyens légaux pour donner la satisfaction à la plateforme», prévient le responsable syndical.

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