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LE SYNPICS ŒUVRE À L’AMÉLIORATION DE L’ENVIRONNEMENT DES MÉDIAS SÉNÉGALAIS (SG)


  13 Octobre      140        Médias (2836),

 

Saly-Portudal, 12 oct (APS) – Le Syndicat des professionnels de

l’information et de la communication du Sénégal (SYMPICS) travaille à

l’amélioration de l’environnement des médias, en mettant l’accent sur

le renforcement des capacités des acteurs, a indiqué son secrétaire

général, Bamba Kassé.

Le secrétaire général du SYMPICS s’exprimait à l’ouverture d’un

atelier de formation sur les ‘’Fake news et propos haineux dans les

médias sénégalais’’ organisé en collaboration avec le bureau Afrique

de l’Ouest de ‘’Reporters sans frontières’’.

‘’Ensemble, par ce format d’ateliers, nous avons voulu contribuer, un

tant soit peu, à l’amélioration de l’environnement des médias au

Sénégal, en ce que nous estimons que lorsque le faux le dispute au

vrai, lorsque, à la suite d’une information, le citoyen n’est plus

assuré de la véracité de ce qui lui est rapporté, il urge de tenter,

par tout moyen, de renverser cette tendance’’, a fait valoir Bamba

Kassé.

Il a précisé que les journalistes ne produisent pas pour eux-mêmes,

mais ‘’assurent’’ et ‘’doivent assumer’’ leur fonction sociale de

producteur d’une denrée qui est ‘’plus qu’essentielle’’ :

L’Information.

‘’Circonscrire les Fake News est un devoir de classe donc pour les

journalistes, tant il est vrai que ce qui fait la particularité de ce

métier, c’est l’obligation continue d’acquérir du savoir et de se

mettre à jour’’, a-t-il insisté.

‘’Le rôle social du journaliste, ce n’est pas seulement de dire ou de

faire dire la vérité. Lorsque le fait vrai, comporte les germes de

conflits aux dimensions méconnues pouvant aller jusqu’à des

confrontations violentes entre membres de la société, l’utilité de

l’information s’en trouve également interpellée’’, a souligné M.

Kassé.

Les propos haineux, dont on peut amener à se faire écho et qui

n’apportent aucune plus-value au destinataire de l’information sont

l’autre plaie qu’il faut soigner, non pas en censurant ceux qui les

distillent, mais en les appréhendant en toute connaissance de cause, a

encore indiqué le syndicaliste.

‘’Reporters sans frontières’’ a ouvert son bureau en Afrique de

l’ouest à Dakar en février 2019. Il couvre en l’Afrique douze pays,

avec comme objectif, d’être plus proche des acteurs, a expliqué le

directeur dudit bureau, le journaliste sénégalais, Assane Diagne.

Selon lui, cette rencontre de deux jours (12-13 octobre) est le fruit

de la ‘’collaboration heureuse’’ entre le SYNPICS et RSF et s’inscrit

dans le cadre de la mise en œuvre du programme de formation de

capacités de RSF.

Ce programme s’intéresse à la lutte contre les Fake news, au

journalisme d’investigation à la sécurité physique et numérique des

journalistes, à la couverture des élections, aux normes

journalistiques, au journalisme sensible au genre, entre autres

thématiques.

‘’En matière de renforcement de capacités, nous comptons beaucoup

mettre l’accent sur ces thématiques, au cours des prochaines années,

au profit des journalistes ouest-africains’’, a promis Assane Diagne.

‘’Nous estimons que si les journalismes sont bien formés et

bénéficient de sessions de renforcement de capacités de ce genre pour

notamment leur mise à niveau, ils seront plus libres, parce que mieux

préparés pour faire face aux nouveaux défis de leur métier’’, a-t-il

estimé.

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