Porto-Novo, 14 Nov. 2018 (ABP) – Le préfet du département du Couffo, Christophe H. Mègbédji a entamé mardi, au titre de l’année 2018, sa tournée statutaire dans les communes de son ressort territorial, en vue d’échanger avec les conseils communaux et les populations sur le fonctionnement et la gestion des communes.
C’est par les communes de Djakotomey et d’Aplahoué que le préfet accompagné de ses collaborateurs et les directeurs départementaux a démarré son périple de trois jours.
Que ce soit à Djakotomey ou à Aplahoué l’exercice a été le même.
Dans leurs interventions, chacun des maires a présenté la situation du fonctionnement de sa commune et les difficultés rencontrées dans l’exercice de leurs fonctions.
Selon Etienne Tognigban et Sylvain Dahouè leurs administrés souffrent cruellement de la rupture des stocks de médicaments et l’insuffisance d’agents qualifiés dans les formations sanitaires, le manque d’enseignant dans les écoles primaire et secondaire, le manque d’infrastructure de transport, les litiges frontaliers et l’insécurité grandissante dans les localités de ces deux communes.
Saisissant l’opportunité de cette tournée instituée par la loi n°97-029 du 15 janvier 1997 en son article 151, la tutelle, à travers son chef service Cyrille Gougnika, a présenté aux populations les constats relevés par la préfecture dans le cadre du fonctionnement et de la gestion des communes pour cette année 2018.
A l’en croire, ces constats au nombre de six sont liés entre autres à la perte d’énormes subventions par certaines communes, à cause des querelles politiques, à la faible mobilisation des ressources propres et à des insuffisances notoires relevées dans le domaine de l’Etat civil.
Face à ces observations, le préfet a prodigué des conseils aux élus communaux et populations, en termes de mobilisation de ressources endogènes et à la tenue des registres d’Etat Civil.
Pour éviter les remous souvent observés au sein des conseils communaux, Christophe H. Mègbédji a exhorté les conseillers communaux à la cohésion car, estime-t-il, « on ne peut rien faire de bien s’il n’y a pas l’harmonie au sein de l’équipe » avant de marteler que la gestion locale est un travail d’équipe.
Aux termes des étapes de Djakotomey et d’Aplahoué le préfet a déclaré qu’à l’avenir les choses vont changer correctement pour que les populations puissent avoir à leur tour les services sociaux de base.
