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Licenciement de travailleurs à l’hôtel Noom : une licenciée exprime son cri de cœur


  17 Décembre      42        Société (45129),

 

Conakry, 17 déc. (AGP)- Le licenciement des travailleurs dans certaines entreprises privées est devenu monnaie courante en Guinée au su et au vu des autorités compétentes qui brillent par le tâtonnement et l’amateurisme dont ils sont coutumiers, a constaté l’AGP à travers un de ses reporters.

Le dernier en cas que nous avons rencontré dans la presqu’île de Kaloum, remonte à celui de madame Sylla, née Aïcha Soumah ex-employée de Noom hôtel Conakry, avec qui nous avons parlé de long en large de leur licenciement qui fait le chou gras des médias locaux

A l’entame de ses propos, Aïcha Soumah a indiqué, qu’après le mois de mars, un grand nombre de travailleurs a été mis en congés techniques y compris elle-même qui a un poste de responsabilité pour des raisons inavouées.

« J’étais cheffe de rang à l’hôtel Noom et quand il y a eu la covid-19, ils ont mis un service minimum assuré par des responsables de l’hôtel. À ma grande surprise je constate que ma responsable directe qui est Ama Daloba Fofana de nationalité sierra-léonaise, a installé une autre personne à ma place et cette dernière n’était qu’une simple serveuse que moi-même j’ai formée. J’ai reçu à nouveau des congés techniques », a expliqué Aïcha Soumah.

Après 6 mois de congés techniques, au moment où ils devaient reprendre le chemin de l’hôtel le 1 er octobre 2020, les travailleurs licenciés ont reçu un appel téléphonique les informant qu’ils sont en congé annuel.

« Nous sommes restés pendant 6 mois en congés techniques. À ma grande surprise on devait reprendre le 1 er octobre le travail et le 30 du même mois j’ai reçu un appel d’un autre responsable à la place de ma responsable directe. Elle a passé l’appel à Issa qui est un assistant chef barman au Noom, me disant vraiment Aicha c’est vrai tu devais reprendre le travail le 1 er octobre mais je t’informe qu’on m’a dit de t’informer que tu dois rentrer en congé annuel ».

Le lendemain, selon elle, je suis venue à l’hôtel pour voir la DRH, elle m’a dit « évidemment Aïcha c’est vrai on a mis un service minimum, je n’ai pas grande chose à vous dire c’est vrai. Je crois que votre directeur a demandé à Ama Daloba Fofana et à Issa de faire leurs listes, de choisir leur personnel avec qui, ils veulent travailler donc c’est comme ça que ça s’est passé ».

Elle par ailleurs souligné : « C’est un licenciement qui était en cours depuis avant l’apparition du covid-19 donc ils ont profité de cette maladie pour nous mettre à la porte si non ils ont passé par tous les moyens pour nous avoir mais ils n’ont pas pu ».

Vendredi, 30 octobre, dit-il, j’ai reçu un appel me disant que je suis convoquée à l’inspection du travail, inspection du travail pour quoi faire, elle dit parce que c’est vous qui êtes licenciés, et vous avez rendez-vous à 10 heures.

« A l’inspection du travail au lieu de 10 h ils ne sont venus qu’à 14 h. nous sommes rentrés au bureau un à un. Quand mon tour est arrivé, je suis rentrée j’ai compris que même ceux de l’inspection étaient corrompus ainsi, il y a une dame qui m’a présenté ma lettre de licenciement sans préavis ni un entretien préalable. J’ai pris la lettre et je l’ai signée. Mon indemnité pour mon licenciement s’élève à hauteur de 10 millions et un bonus de 5 millions, le tout me faisait 15 millions », a déploré madame Sylla tout en ajoutant que ce licenciement n’est pas économique, parce que l’Etat les a subventionnés pour ne pas qu’il y ait licenciement jusqu’à la fin de l’année.

Pour clore son intervention, Aïcha Soumah demandera à ce qu’ils soient rétablis dans leur droit conformément à la loi.

Nous avons tout fait pour rentrer en contact avec l’hôtel Noom pour avoir sa version des faits, en vain.

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