Niamey, 07/09/2020 (MAP) – Les Etats de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis en Sommet, lundi à Niamey, ont appelé les militaires au pouvoir au Mali à désigner un président civil de transition d’ici le 15 septembre.
« Le président de la transition et le premier ministre de la transition devront être désignés au plus tard le 15 septembre 2020 », a indiqué le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Brou dans le communiqué final du 57ème Sommet ordinaire du bloc régional.
D’ici là, « la Conférence maintient les décisions », a indiqué M. Brou, en allusion aux sanctions antérieurement adoptées par la CEDEAO, dont la fermeture des frontières et la suspension des échanges financiers et commerciaux avec le Mali.
La CEDEAO, a-t-il poursuivi, « prend acte des consultations en cours entre les acteurs maliens et le Conseil national de salut du peuple (CNSP) » mis en place par les militaires.
Ouvrant les travaux de cette conférence, le président nigérien Mahamadou Issoufou, président en exercice de la CEDEAO, avait réclamé un rétablissement « rapide » de toutes les institutions démocratiques.
Le Sommet de Niamey, le premier à réunir physiquement les dirigeants ouest-africains depuis la survenue du Coronavirus, a élu le président ghanéen Nana Akufo-Addo pour succéder à Mahamadou Issoufou à la présidence de la CEDEAO pour un an.
Au cours de leurs travaux, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont fait le point de la situation politique, sécuritaire et économique de la sous-région.
Ils ont également examiné les rapports sur l’état de la Communauté, le plan d’action pour la sécurité régionale, le programme de coopération monétaire de la CEDEAO et la situation de la Covid-19.